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 Roman : Agisia Ciria (en cours)

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Maira
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Maira


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MessageSujet: Roman : Agisia Ciria (en cours)   Roman : Agisia Ciria (en cours) Icon_minitimeJeu 16 Mai 2013 - 11:00

I – Une rencontre


Le monde dans lequel ce situe cette histoire est le monde d’Agisia Ciria. Celui-ci vit sous la menace d’Ichbar, la terrible forteresse qui appartient à la reine Orialiss. Cette jeune femme, est crainte par le royaume entier de par son immense armée d’Ombres, de Spectres et de créatures maléfiques en tout genre mais aussi, de par son immense pouvoir. Sa puissance est telle que tout le royaume d’Humilia, le royaume des humains, est sous son contrôle. Personne ne sait exactement a quoi elle ressemble car elle porte en permanence son armure et un casque qui ne laisse qu’apparaître ses yeux clairs. C’est d’une poigne de fer qu’elle gère son empire de façon impitoyable.
C’est dans ce royaume que vit Lisye, une jeune femme d’une vingtaine d’année dans le petit village de Klorus au bord de la mer Ténéria, frontière naturelle entre le royaume d’Humilia et Ichbar. Lisye, blonde aux yeux bleus, vit dans ce village à l’écart des autres. Ce n’est pas qu’elle l’ait choisit mais c’est la seule place qu’on lui a accordée. Lisye est orpheline, son père l’ayant déposé une nuit dans ce village devant une maison de fermier. Plus tard, ses parents adoptifs ne voulant plus l’accueillir chez eux ayant peur d’elle, Lisye trouva refuge dans cette petite maison à l’écart de la population. Depuis toujours, son rêve est d’avoir une famille et elle vit dans l’espoir de voir un jour son père venir la chercher et enfin vivre heureux ensemble. Ce rêve semblerait bien puéril à bon nombre de gens mais pour Lisye, c’est le seul qui compte et qui vaille réellement le coup.
Le soleil venant de se lever, Lisye décida donc d’aller traire sa vache comme tous les matins pour son petit déjeuner. C’est alors qu’elle entendit des discutions devant chez elle. Cela n’était pas inhabituel mais de si bonne heure, cela ne s’était jamais produit. Alors, pousser par la curiosité, Lisye sorti de chez elle pour découvrit la raison de ce brouhaha. A peine eut-elle ouverte la porte, que les quelques personnes ici présente stoppèrent leur discutions et la regardèrent fixement.


« -C’est elle ! Chuchota une personne.
-Oui méfions-nous ! Rétorqua une autre a voix basse. »


Les personnes la dévisagée avec de la haine dans les yeux. Lisye y était habituée mais elle ne comprenait pas ce qu’ils pouvaient lui vouloir de si bon matin surtout qu’elle évitait de sortir.

« -Que ce passe t’il ? Demanda Lisye avec douceur.
-Attention, dit un homme, elle va vous jetez un sort si vous l’écoutez !
-C’est vrai, approuva un autre, on va finir comme celui-là ! »


Disant cela, il avait pointé du doigt un endroit près de la maison de Lisye. Celle-ci en regardant dans cette direction y vit un homme étendu face contre terre. Surprise, elle se dirigea vers celui-ci avec prudence. Que pouvait bien faire cet homme devant chez elle ? Voila qui était suspect et il s’agissait sûrement d’un nouveau piège tendu par les habitants du village. Quand elle fut assez près de lui, elle s’agenouilla à ses côtés et remarqua qu’il portait une épée étrange dans le dos, elle n’en avait jamais vue de semblable. Posant sa main sur l’épaule de l’homme, elle senti que celui-ci respirait faiblement alors, elle le retourna et il se retrouva sur le dos.
Lisye fut horrifié par ce qu’elle vit à ce moment là. En effet, l’homme avait une blessure assez impressionnante au ventre. Il semblait avoir était blessé par une épée et ses vêtements étaient rouge de sang.


« -Depuis quand est-il là ? Demanda t’elle aux spectateurs.
-Tu devrais le savoir puisque c’est ton œuvre ! Cracha une vieille femme. »


Lisye n’insista pas plus, elle savait bien qu’elle n’en apprendrait pas d’avantage. Les personnes présentes continuaient à l’insulter et à la menacer alors qu’elle relevait avec peine l’homme pour le faire entrer chez elle. Quand elle referma la porte sur eux, les curieux se dissipèrent priant pour l’âme de cet homme qu’ils pensaient maudit et perdu. Lisye soupira en les entendant et déposa l’homme dans son lit pour s’occuper de lui.
Elle commença par lui retirer son épée qu’elle déposa sur le dessus de sa cheminé qui chauffait agréablement la pièce. Ensuite, elle déshabilla l’homme de façon à avoir accès à sa blessure. Celle-ci n’était vraiment pas très belle à voir et lorsque Lisye l’eut nettoyé avec de l’eau, elle se rendit compte qu’elle devrait le recoudre. N’ayant jamais fait cela de sa vie, Lisye referma la blessure avec beaucoup de précaution. L’opération fut vite terminé mais l’homme n’avait pas réagit une seule fois depuis qu’elle l’avait trouver, ce qui l’inquiéta. Elle le laissa donc ici après avoir remonter les couvertures sur lui et alla faire son travail.
Elle alla traire sa vache et ramasser les œufs de ses poules ensuite, elle donna à manger à tout ce petit monde et vaqua à différentes occupations qui lui prirent la matinée. Quand elle revint, elle mangea une tranche de pain avec un œuf sur le plat dessus et alla voire comment se portait l’homme. Arrivée a ses côtés, elle remarqua que celui-ci avait de la fièvre, il transpirait. Elle alla donc chercher une bassine d’eau fraîche et un linge pour le rafraîchir. Quand elle posa le linge humide sur le front de l’homme, celui-ci eut une réaction. D’un coup, il leva sa main et attrapa celle de Lisye fermement.


« -Calmez vous, lui dit alors Lisye, je ne vous ferez aucun mal. Vous avez été blessé et vous avez besoin de repos ! Détendez-vous ! »

L’homme tourna ses yeux verts vers ceux de Lisye et retomba dans un sommeil profond. Lisye, son bras ayant était libéré de l’étreinte de l’homme, continua de le rafraîchir pour faire tomber sa fièvre. Elle en profita également pour l’observer d’un peu plus près. Elle avait vue qu’il avait les yeux verts qui semblaient emplit d’une immense sagesse, ses cheveux était aussi noir que le charbon et au vue des quelques cicatrices qu’il avait sur le torse, Lisye comprit que ce devait être un guerrier. Elle passa donc le restant de la journée à s’occuper de cet homme et sa température finit par redevenir normale, Lisye en profita donc pour dormir un peu, sur le canapé.

Le lendemain comme à son habitude, Lisye sortie s’occuper de ses animaux. Quand elle revint, elle remarqua que l’homme avait ouvert furtivement un œil comme pour essayer de savoir où il se trouvait. Elle s’approcha alors du feu sur lequel mijoter une soupe de légumes et en remplit un bol, avant de s’approcher de son lit. L’homme avait refermé les yeux sûrement pour faire croire qu’il était encore trop faible et ainsi se défendre en cas de besoin. Lisye s’installa sur la chaise qui était à côté du lit et le regarda un instant.


« -Ce n’est pas en faisant semblant de dormir que vous reprendrez des forces ! »

L’homme ouvrit alors un œil puis l’autre et dévisagea Lisye qui le regardait sans mauvaises intentions.

« -Je vous ai fait une soupe de légumes. Ce n’est pas grand-chose mais j’espère que ça vous aidera à aller mieux ! »

Disant cela, elle tendit le bol de soupe a l’homme qui la regardait avec de la suspicions dans les yeux, il se redressa tout de même la fixant toujours du regard. Ce faisant, il remarqua le bandage qu’il avait sur le ventre et constata que sa blessure avait été soigner.

« -Il vous faut prendre des forces pour guérir plus vite ! Ah d’accord, j’ai comprit ! »

Lisye prit alors une cuillère de soupe qu’elle mangea devant lui.(/i]

« -Vous voyez, il n’y a aucun poison à l’intérieur ! Vous n’avez pas à avoir peur de moi ! »

[i] Elle souria donc a l’homme qui tendit enfin la main pour prendre la soupe qu’il commença a manger sans la quitter des yeux.


« -Quand vous irez un peu mieux, je vous ferez quelque chose d’un peu plus consistant. La chasse me permet d’y parvenir. Reposez-vous à présent ! »

Lisye prit alors le bol qu’il avait fini et vit l’homme chercher quelque chose des yeux.

« -Votre épée est au dessus de la cheminée ! Ne vous en faite pas, je n’ai aucune raison de vous tuez ! »

Alors, l’homme laissa le sommeille l’emporter sans avoir prononcer le moindre mot a Lisye qui s’occupait de lui sans poser la moindre question.

Il fallut deux jours entier à l’homme avant de pouvoir se tenir debout. Ce jour là, attirer par du bruit a l’extérieur de la maison, il s’était lever pour aller voire. C’est alors qu’en ouvrant la porte, il vit Lisye accroupie a terre. Des habitants du village lui lancer des cailloux avec force et haine en lui criant dessus.


« -Vas t’en démon ! On ne veut pas de toi ! Le diable t’a marqué, tu devrais mourir ! »

C’est alors qu’ils virent l’homme devant la porte et prit de peur, ils s’éloignèrent. L’homme regarda Lisye se relever avec de nombreuse écorchure sur le visage et les bras. Il ne comprenait pas ce qu’il se passait et quand elle le regarda, il la vit sourire.

« -Vous allez mieux ! Voila qui est bien ! »

Puis elle se retourna et remarqua un petit groupe d’homme qui chuchoter entre eux en regardant l’homme. Lisye soupira alors et rentra chez elle se passer de l’eau sur le visage sans se plaindre.

« -Je suis désolée, finit-elle par dire. A cause de moi on vous fera mauvais accueil ici mais, je peux vous préparez quelque chose a manger si cela vous dit ! »

Pour toute réponse, l’homme inclina la tête et Lisye souria en s’affairant en cuisine et mit la table pour eux deux. Elle les servit ensuite et ils passèrent a table en silence.

« -Vous ne m’avez poser aucune question ! Déclara l’homme pour la première fois.
-J’aurais dû ? Répondit Lisye en souriant. Cela ne me regarde pas.
-Vous avez prit soin de moi sans savoir qui j’étais ni comment ou pourquoi je suis atterrit ici ! Cela ne vous fait pas peur ?
-J’avoue ne pas y avoir penser. Quand je vous ai vue allonger presque mort, je n’ai penser qu’a vous aidez, rien de plus.
-Quel est votre nom ?
-Je me nomme Lisye.
-Vos parents vont vous reprochez d’héberger des inconnu !
-Je n’ai plus de parents ! Je vis seule ici.
-Pourquoi ces hommes vous traitez t’il de démon ?
-Pour rien ! »


L’homme regarda alors Lisye qui mangeait comme si de rien n’étais, elle ne lui avait même pas posé une seule question et ne semblait pas vouloir quoique ce soit en retour. D’une écorchure sur son front, s’écoula un filet de sang. L’homme prit alors sa serviette et approcha sa main de Lisye pour essuyer ce sang mais par réflexe, elle s’écarta et il vit de la peur dans ses yeux. Finalement, elle se détendit et laissa l’homme essuyer ce sang. Lui, il avait bien comprit que ce ne devait pas être la première fois qu’elle était ainsi battu, il l’avais comprit a cette réaction de peur. Elle devait se sentir bien seule ici et ainsi traiter.

L’homme resta une semaine aux côtés de Lisye le temps de se remettre en forme puis un matin, il décida de prendre la route.


« -Merci pour votre aide Lisye mais je ne peux rester, ma présence pourrait vous attirez bien plus d’ennui que vous ne semblait en avoir.
-Je comprends parfaitement ! Faites bien attention a vous et…attendez ! »


Lisye rentra alors dans sa maison en courant et en revint avec quelque chose dans les bras.

« -Vous alliez oublier votre épée ! »

L’homme posa alors sa main sur son épée puis la retira.

« -Gardez là Lisye !
-Quoi ? Mais…non je ne peux pas ! Elle vous appartient et vous n’avez pas à me remercier !
-Gardez là, elle vous protègera en cas de besoin. Vous êtes une femme formidable et j’espère pouvoir vous revoir quand tout sera fini !
-Je l’espère également et ce jour là, je vous rendrai cette épée ! »


Sur ce, il laissa Lisye perplexe devant chez elle et il prit la route. Lisye le regarda partir en serrant cette épée contre elle en souhaitant qu’il n’arrive rien a cet homme.

C’est ainsi que les jours reprirent leur monotonie après le départ de cet homme mystérieux. Cependant, tout n’aller pas bien dans le royaume. En effet, la reine Orialiss devait faire face à une résistance de plus en plus forte alors, des hommes de son armé venaient enlever de jeunes hommes pour les enrôler de force et les envoyer au combat. Cela allait de plus en plus mal. La nourriture était de plus en plus chère et la peur et les colères du peuple allaient en s’accroissant. Si bien qu’un jour, la reine utilisa son pouvoir pour détruire la ville portuaire de Phantia qui refusait d’obéir aux ordres. Cela déclencha une nouvelle vague de terreur et les rebelles durent se cacher ailleurs après cette lourde perte.
Un beau matin, arriva dans le petit village de Klorus, un groupe armé de la reine. Celui-ci débarqua dans l’auberge en menaçant tout le monde. Lisye se trouvait a l’auberge ce jour là pour vendre les proies qu’elle avait réussit a chasser. Seulement, l’aubergiste s’empara du gibier sans la payer la traitant de monstre comme tout le monde le faisait. Il la repoussa alors violemment et elle tomba au pied d’un des hommes de la reine qui la regardait en riant. Il l’attrapa alors par le poignet et la releva de force collant son visage alcooliser près du sien. Lisye parvint alors à dégager son bras de cette étreinte mais, le gant qu’elle portait uniquement à la main droite resta dans la main de l’homme. C’est alors qu’il arrêta subitement de rire.


« -Ta main ! Montre la moi ! Ordonna l’homme. »

Par réflexe, Lisye cacha sa main derrière son dos comme elle l’avait fait si souvent. C’est alors que l’aubergiste lui attrapa le bras la forçant ainsi à montrer sa main à l’homme de la reine. Celui-ci vit alors ce que Lisye cachait avec ce gant. En effet, Lisye avait sur le dos de la main droite une marque bien étrange. Celle-ci était constituée d’un cercle avec en son centre une étrange étoile avec différent symbole autour, cela ressemblait à une marque démoniaque. C’est d’ailleurs à cause de cette marque que Lisye était rejetée de tout le monde qui voyait ainsi en elle une créature maléfique bien qu’elle n’ait jamais fait le mal.
Dans le fond de l’auberge, une personne encapuchonnée regardait la scène sans rien dire. L’homme s’approcha donc de Lisye épée a la main et en riant.


« -On va lui couper la main ! Déclara t’il a ses hommes. Ainsi on renverra au diable sa marque ! »

Cela faisait beaucoup rire ses compagnons qui n’attendaient que ça écoutant les cris de Lisye. C’est alors qu’en se défendant, Lisye parvint à se libérer de l’étreinte de l’aubergiste et à saisir l’épée d’un des hommes qui riait. Effrayait et paniquait, elle leva l’épée devant elle pour empêcher l’homme de l’approcher ce qui ne l’empêcha pas de rire d’avantage. Celui-ci attaqua alors et la marque sur la main de Lisye se mit a brillée faiblement et elle contra l’attaque sans trop savoir comment. Comme si elle avait fait ça toute sa vie, Lisye désarma l’homme et le transperça. Celui-ci tomba mort a ses pieds et elle était encore plus effrayait par ce qu’elle venait de faire ne comprenant pas comment elle avait fait mais, elle se sentait très faible d’un coup.
C’est alors que la personne assise dans l’ombre se leva soudain intéresser et s’interposa entre Lisye et les hommes. Sans leur laisser le temps de réfléchir, l’inconnu les tua avec une force et une rapidité inhumaine ce qui effraya Lisye. Cette personne toujours dissimuler sous sa cape, attrapa la poignet de Lisye avec une force qui ne lui laisser aucune alternative et, elle la fit sortir de l’auberge l’entraînant a l’abri des ombres de la foret.


« -Lâcher moi ! Lui cria Lisye. Qu’est-ce que vous me voulez ?
-Calme toi ! Ordonna la voix. Il faut partir d’ici tout de suite ! Ils vont se lancer à ta recherche a présent ! »


Alors, cette personne entraîna de nouveau Lisye a sa suite l’emprisonnant par sa poigne de fer bien qu’elle se débâti encore. Fatigué de son attitude, elle jeta Lisye au sol.

« -De quel droit… ?
-Ecoute ! Ces hommes sont à ta recherche. Ils ne savaient pas exactement ce qu’ils cherchaient mais à présent, ils savent donc il faut partir aussi loin que possible.
-Je ne comprends pas !
-Cette marque sur ta main ! La reine Orialiss cherche à s’en emparer pour devenir plus puissante et ainsi régner sur tous les royaumes et pas seulement sur celui des hommes. Il nous faut donc rejoindre la résistance et te mettre à l’abris, nous aviserons plus tard du reste.
-Qui…qui êtes vous ? »


C’est alors que l’inconnu fit tomber sa capuche à la surprise de Lisye. Devant elle se tenait une femme mais pas n’importe qu’elle femme, une Elfe. Il n’y avait aucune chance pour qu’elle se trompe. La femme avait de longs cheveux noirs, des yeux marron perçant et des oreilles pointues caractéristiques. Lisye comprit alors comment elle avait pu battre ces hommes aussi facilement car, tout le monde savait que même le plus faible des Elfes avait le dessus sur les hommes. Lisye la regardait ne sachant pas quoi faire ni quoi dire.

« -Ecoute moi bien ! La marque que tu possèdes peut permettre a la reine maléfique de contrôler tous les royaumes et donc de faire tout ce qu’elle veut. Il faut donc a tout prix l’empêcher de l’obtenir donc, tu viens avec moi, nous partons !
-Non ! Déclara Lisye en se relevant et en faisant face a la femme Elfe.
-Non ? Tu n’as pas entendu ce que je t’ai dit ! Il faut…
-Je sais ! Mais je ne partirais pas avant d’avoir récupérer quelque chose chez moi !
-Ne sois pas ridicule, c’est trop dangereux, ils doivent t’y attendre a présent.
-Je ne partirais pas sans ! »


L’Elfe regarda alors Lisye dans les yeux. Elle savait qu’elle pouvait la contraindre à la suivre par la force mais, elle décida tout de même de l’accompagner chez elle. Quand Lisye arriva chez elle, il n’y avait aucune trace d’ennemi où de quoi que ce soit d’autre alors, elle entra suivit de l’Elfe qui se demandait ce qu’elle pouvait avoir de si précieux a emporter. C’est alors qu’elle la vit sortir une épée d’un coffre en bois, une épée magnifique qu’aucun humain ne pouvait posséder.

« -Cette épée, où l’as-tu eu ?
-C’est un cadeau ! Je n’ai jamais réussit a la dégainer mais j’ai promis de la rendre a son propriétaire.
-Qui étais-ce ?
-Je l’ignore ! »


L’Elfe fixa de nouveau Lisye et vit dans ses yeux qu’elle ne mentait pas et ce comportement inquiéta la jeune femme.

« -Que savez-vous sur cette épée ?
-Rien ! J’ai juste l’impression qu’il ne s’agit pas d’une épée ordinaire. Je peux ? »


Lisye tendis alors l’épée a l’Elfe qui tenta également de la dégainer.

« -Je vois, une forte magie empêcher de la dégainer. Seul son maître doit pouvoir le faire ! Vous savez comment le retrouver ?
-Non ! Je… »


C’est alors que le bruit de chevaux au galop se fit entendre. Immédiatement, Lisye et l’Elfe sortirent de la maison par la porte arrière et elles s’enfoncèrent dans la forêt pour s’y mettre à l’abri. En se retournant, Lisye vit que sa maison brûlait. Sa vie ici était donc terminée et elle devait partir car, comme l’avais dit l’Elfe, si on la capturer, la reine aurait tous les pouvoirs pour imposer sa domination sur le monde.

Après avoir mit une distance suffisante entre Klorus et elles, les deux femmes trouvèrent un abri dans la forêt où elles se posèrent pour se reposer. Lisye dévisageait l’Elfe et des milliers de questions se bousculaient dans sa tête.


« -Euh…Je pourrais savoir votre nom ?
-Je suis la princesse Arwina du royaume d’Elfasie.
-Elfasie ? Je n’ai jamais entendu parler de ce royaume.
-Il se trouve quelque part de l’autre côté de la mer Tarss et, est protégé par une puissante magie ce qui empêche la reine maléfique de l’atteindre. De plus, les Elfes ne s’approche plus du royaume des humains depuis qu’il est sous domination maléfique.
-Dans ce cas, pourquoi êtes vous ici ? »


Arwina dévisagea alors Lisye et son regard s’attarda un instant sur sa main droite ce qu’elle remarqua.

« -Je vois ! Vous aussi vous cherchiez ça !
-Oui mais, je vais êtes honnête ! La prophétie parlait d’une arme reconnaissable par cette marque particulière, je ne m’attendais pas a tombé sur une humaine. Qui t’as fait cette marque ?
-Personne ! Je l’ai depuis aussi loin que remonte ma mémoire. Depuis, je la cache car tout le monde pense qu’il s’agit d’une marque démoniaque. »


Disant cela, Lisye sortie un mouchoir de sa poche et en fit un bandage autour de sa main pour dissimuler cette marque qui semblait être a l’origine de tous ses malheurs. Arwina la regarda faire puis voyant que le soleil se couchait, elle décida d’allumer un feu. Cela n’était pas risqué car, personne ne penserait à les chercher dans cette forêt qui avait la réputation d’être maléfique depuis que la reine Orialiss y avait mit les pieds avec son armée lors de la grande invasion. Alors que Lisye tentait de faire le point sur tout ce qu’il venait de se passer, Arwina avait rassemblait du bois mort et tenter d’allumer le feu avec deux silex mais, l’entreprise semblait laborieuse ce qui commença à l’énerver. Alors avant que Lisye ne puisse lui proposer son aide, elle vit l’Elfe utiliser de la magie. C’est alors que Lisye vit apparaître une boule de feu dans la main d’Arwina qui s’en servit pour allumer la flambée.
Lisye se rappela a cet instant les histoires qu’elle avait entendu sur les Elfes et autre créatures magiques. On disait qu’ils étaient capables de maîtriser la magie en plus de l’art du combat qui les rendait si légendaire.


« -Qu’allons nous faire a présent ? Demanda Lisye.
-Ma mission était de ramener l’arme de la prophétie dans mon royaume mais, il semblerait que nous l’ayons mal interprété. Toutefois, je pense qu’il serait plus prudent de te mettre à l’abri chez moi en attendant de savoir ce qu’il convient de faire.
-Je comprends !
-Seulement, la route va être longue et dangereuse. Il nous faudra nous procurer des chevaux à Harch !
-La ville marchande qui siège le long de la Morriana ?
-Oui ! Ensuite nous devrons remonter la rivière pour nous rapprocher de Barko pour traverser la montagne et rejoindre Phantia.
-Phantia ? Mais, cette ville a été détruite par la reine ! Que trouverons nous là bas ?
-La route de mon royaume ! De plus, il nous faut te trouver une épée pour la route. Qui sais ce que nous croiserons en route ?
-Une épée ? Mais, je ne sais pas me battre !
-Ce n’est pas ce que j’ai vu à l’auberge plus tôt !
-J’ignore comment j’ai fait cela !
-Je vois ! Bon en attendant prends mon arc, j’ai entendu que tu chasser !
-Euh…oui ! »


Arwina tendit alors son arc a Lisye qui le regarda. Il n’y avait pas de doute possible, il était bien de fabrication elfique. Très léger, souple et résistant, Lisye en prendrait bien soin après tout cela n’était qu’un prêt. Alors vue que la nuit était tomber, elles s’endormirent en silence et Lisye eu du mal a fermer l’œil vue tout ce qu’il s’était passer.

Au lever du soleil, Arwina réveilla Lisye et après avoir manger quelques fruits, elles se mirent en route en silence. L’atmosphère de cette forêt était pesante ce qui ne semblait pas déranger l’Elfe qui devait s’y sentir à l’aise. Lisye avait souvent chassé dans cette forêt mais jamais elle n’avait été aussi loin à l’intérieure. Il leur fallut donc la matinée entière pour sortir de cette forêt par le sud et la vue de la plaine ensoleillée réchauffa le cœur de Lisye mais Arwina semblait inquiète. C’est alors qu’un groupe armé apparut devant elles, sortant apparemment de nulle part. Il s’agissait d’humain en armure noire sous les ordres de la reine maléfique donc, des ennemis.
Immédiatement, leurs yeux se posèrent sur la guerrière Elfe qui leur faisait face épée a la main et ils comprirent que sa présence ne pouvait signifier qu’une chose : que la femme qui l’accompagnait devait être celle qu’ils recherchaient.


« -Viens avec nous ! Dit un homme à Lisye. Nous ne te voulons aucun mal, notre reine souhaite juste te rencontrer. A moins que tu ne préfères la compagnie de cette vermine elfique ! »

Lisye ne savait pas du tout quoi faire. Elle regardait alternativement Arwina et le groupe armé qui semblait près à en découdre au moindre signal. C’est alors qu’un homme apparut dans le dos d’Arwina et avant que celle-ci n’ait eu le temps de se retourner, Lisye avait fait chanter son arc et l’homme était tombé mort. Comme relâcher, les hommes se jetèrent sur elles et Arwina les contra avec une aisance qui leur fit froid dans le dos. Lisye abattit un autre homme et en quelques minutes, elles furent débarrassées de cette menace.

« -Tu as de bon réflexe ! La complimenta l’Elfe.
-Moui mais, pas autant que vous princesse !
-Nous ne sommes pas de la même espèce donc la comparaison n’a pas lieu d’être.
-Il semblerait que la reine me veuille vivante !
-Oui soyons sur nos gardes, ils savent ce qu’ils cherchent à présent. »


Il fallut la semaine aux deux femmes pour trouver la Morriana. Quand elles y arrivèrent, elles furent soulagées car cela voulait dire qu’elles allaient pouvoir atteindre une ville et faire le plein de provision. En effet, vivre de fruits et d’un peu de chasse devenait lassant surtout qu’elles devaient rester constamment sur leur garde. Près de la Morriana, elles trouvèrent une barque de pécheur et l’empruntèrent pour descendre calmement la rivière qui traversait la royaume d’Humilia de part en part. La descente fut silencieuse et sans problème ce qui les mit mal à l’aise car ainsi, elles étaient a découvert. C’est ainsi qu’elles débarquèrent à Harch, la ville marchande.
Cette ville était très vivante et animée de par les nombreux commerces qui s’y faisaient mais aussi, par la présence de voyageur du royaume entier. La ville était très réputée et les gens venaient du royaume entier pour y acheter les meilleures marchandise bien que depuis la destruction de Phantia, les prix aient augmenté et les richesses importées aient diminué. Arwina se déplaçait sous sa cape de voyage et Lisye dissimulait sa main comme elle avait apprit à le faire pendant toutes ses années. Elles allèrent en premier chez un armurier pour acheter une épée. Malgré les protestations de Lisye, Arwina avait insisté sur cet achat alors, elle dû se résigner. Arwina attacha alors cette épée à la taille de Lisye tout en se rendant compte qu’elle portait l’épée qu’elle avait récupérée chez elle, dans le dos. Ensuite, elles allèrent trouver des chevaux et elle se rendirent dans une auberge pour manger un morceau et écoutait ce qui s’y racontait.


« -Vous avez entendu les dernières nouvelles ? Dit un homme.
-Tu parles du déplacement de l’armée de la reine ? Oui j’en ai entendu parler !
-Il parait qu’elle est en route pour le sud-ouest du royaume.
-Avec un peu de chance, ils se perdront dans les montagnes !
-Chut, ne parle pas si fort !
-Oui, ça pourrait être dangereux !
-Pourquoi aller là bas ? Il n’y a que des montagnes !
-Il parait qu’il y a là bas un foyer de résistance qui s’est dressé contre la reine et qu’une arme puissante s’y trouve.
-Les histoires racontent que les montagnes sont habitaient par les Nains.
-Si c’est le cas, nous n’en avons pas vue depuis l’ascension au trône de la reine.
-En tout cas, vrai ou pas, ce qui vit là bas va périr ! Personne ne résiste à l’armée de la reine. On dit qu’un Spectre est aux commandes. »


Ensuite la discutions dériva sur l’économie du village et Lisye cessa d’écouter concentrer sur ses pensées. Une fois leur déjeuner terminé, les deux femmes payèrent et sortirent discrètement de l’auberge pour ne pas attirer l’attention.

« -Ce qu’ils ont dit est vrai ? Demanda Lisye.
-J’ai effectivement entendu parler d’un déplacement de troupe vers les montagnes de l’Ouest.
-Et en ce qui concerne le peuple des Nains ?
-Espérons qu’ils soient au courant sinon, ils se feront massacrer. »


Alors Lisye stoppa son cheval en regardant droit devant elle. Arwina surprise, fit faire demi tour à son cheval et se tint aux côtés de l’humaine.

« -A quoi penses-tu ?
-Il faut aller les prévenir !
-Pas le temps pour ça ! Ma mission est de te ramener le plus vite possible et de…
-Ce n’est pas mes affaires ! Il est hors de question que j’aille me cacher pendant que d’autres se feront tuer. Vous l’avez entendu ! L’arme puissante, la reine pense que je suis là bas ! C’est à cause de moi qu’ils vont se faire attaquer.
-Et c’est pour cela que tu veux aller là bas ? Réfléchit, si tu y vas, la reine aura l’occasion de te capturer !
-C’est vrai mais…Depuis toujours on souhaite ma mort à cause de cette fichu marque et à présent, on va s’entretuer pour moi ! Je ne peux pas accepter ça alors, j’irais avec ou sans vous ! »


Arwina dévisagea Lisye et vit dans ses yeux toute la souffrance et la peine qui l’avait accompagné pendant toute sa vie. A présent, elle se retrouvait au milieu d’une guerre qu’elle ne comprenait pas et malgré tout, elle voulait se battre alors que n’importe qui à sa place aurait fuit.

« -Je comprends ton état d’esprit Lisye mais, que pourras-tu faire de plus là bas ? C’est à des jours à cheval et tu ne sais même pas te battre !
-Alors apprenez moi ! La défia Lisye du regard. Apprenez moi a me battre ! Je peux sûrement faire plus que me cacher ! »


Lisye était sérieuse dans ses propos ce qui déstabilisa un instant l’Elfe qui ne s’attendait pas à trouver ce genre de courage chez les humains. Elle savait que sa mission était de la ramener chez elle de plus, les Elfes n’étaient vraiment pas en bon terme avec les Nains alors, que pouvait-elle espérer de bon là bas ? Cependant, le regard de la jeune femme était sans faille et Arwina perçut une étrange force qui se dégager d’elle.

« -Très bien ! Nous irons dans la cité des Nains mais ensuite, nous regagnerons mon royaume !
-Je vous promets de vous suivre sans discuter jusque dans votre royaume.
-De plus, je t’apprendrais à te battre mais si je vois que c’est peine perdue, nous ferons demi tour !
-Très bien !
-Dans ce cas, nous allons longer la Morriana jusqu'à l’océan. Ensuite, nous aviserons un moyen pour traverser les montagnes et trouver la cité naine. L’armée de la reine est partie que depuis peu et elle a débarqué dans le royaume à Berga. Nous avons donc de l’avance sur eux si nous ne rencontrons pas de problème en route.
-Alors en route ! Déclara Lisye avec enthousiasme. »


Arwina se mit à sourire en voyant l’enthousiasme de sa compagne de route. Ce n’était encore qu’une enfant aux yeux des Elfes mais il y avait un feu en elle qui la faisait avancer. Arwina se mit à penser alors que quelque chose de bon pouvait ressortir de leur voyage mais, l’arrivée de la pluie fit se ternir ses pensées mais pas le moral de Lisye.

« -Pourquoi ce sourire Lisye ?
-Pendant longtemps alors que j’étais plus jeune, je pensais qu’en restant sous la pluie, la marque de ma main finirait par disparaître. C’est pour cela que la pluie ne m’attriste pas car je pense qu’au fond de moi, cet espoir persiste. Que représente la pluie pour vous princesse ?
-C’est par un jour de pluie que la reine maléfique est apparut et c’est sous cette pluie qu’un grand nombre de notre race présent dans le royaume des humains a été massacrer voire torturer.
-Comment une telle personne a-t-elle pu accéder au trône ? Il n’y a plus aucun écrit ou conteur pour le raconter !
-On raconte qu’Orialiss n’aurait jamais dû monter sur le trône de ses parents. D’après les rumeurs, elle aurait eu accès à un pouvoir qui défit l’entendement et elle a tué ses parents qui voulaient la répudier de par son âme noire. C’est donc avec cet étrange pouvoir qu’elle est arrivée sur le trône et que depuis, notre vie s’est vue transformer. La reine vit dans la peur du royaume des Elfes pour l’instant et c’est pour cela qu’elle veut plus de pouvoir pour nous détruire et accéder à notre savoir. C’est pour cela que lorsque la prophétie d’une arme surpuissante a été révélée, elle s’est mit en quête de la posséder. Je pense que cette marque sur ta main signifie que tu dois êtes celle qui pourra trouver l’arme !
-Elle a tué ses parents ! Comment peut-on faire une chose pareille ? Moi je serais prête a tout donner pour avoir une famille a moi et ne plus être seule dans ce monde.
-Je ne suis pas de ton sang Lisye ! Déclara Arwina. Mais, je serais très heureuse d’être ton amie !
-Je croyais que les Elfes haïssaient les humains pour leur faiblesse et le massacre de leur peuple !
-C’est vrai mais, je ne sais pas comment l’expliquer mais, c’est différent avec toi ! Je dois être stupide de dire ça !
-Non pas du tout ! Je serais très heureuse d’être votre amie princesse !
-Dans ce cas, appel moi par mon prénom et laisse tomber le vous ! Ca me ferait plaisir !
-D’accord comme vous…euh…comme tu veux ! »


Arwina souria alors a Lisye malgré la pluie qui enténébrait son cœur. Finalement, elle était heureuse d’être tomber sur cette humaine plutôt que sur une arme car, elle se ressemblait un peu toute les deux. Pas physiquement bien sur mais leur caractère était semblable. Ce qu’elles voulaient toute les deux c’était de faire de leur mieux pour accomplir la tâche qu’on leur avait attribué. Malgré les difficultés et le danger, elles étaient devenues amies et leur tâche semblait plus légère a portait à présent.
Toute deux, avançaient à une allure régulière à cheval le long de la Morriana et le ciel s’éclaircit alors. La pluie avait effacé leur trace ce qui n’était pas une mauvaise chose en soit. Finalement, elles établirent leur campement au bord de la rivière et laissèrent leurs chevaux se reposer. Pendant que Lisye se rafraîchissait à la rivière, Arwina attrapa l’épée de sa compagne de voyage et lui envoya.


« -Aller Lisye, on commence !
-D’accord ! »


Lisye ramassa l’épée et posa a terre celle qu’elle portait toujours dans son dos, celle de l’homme qu’elle avait sauvée il y a quelques temps à présent.

« -Détends toi Lisye, je vais faire attention a ma force mais toi, n’hésite pas à attaquer d’accord ? N’oublie pas que je suis une Elfe et que j’ai plus de capacité que toi ! Ca t’évitera de culpabiliser !
-Très bien ! »


Alors, Arwina lui montra comment bien tenir son épée afin de la tenir fermement mais avec souplesse afin d’éviter de faire souffrir son poignet. L’épée était lourde dans la main de Lisye mais malgré tout, elle ne se plaignit pas et écouta attentivement les conseils et recommandation de son amie. Après que Lisye eu comprit les bases et règles du combat, elles passèrent à la pratique la journée étant déjà sur sa fin. Arwina lança une attaque simple que Lisye contra mais son épée vola de ses mains sous le choc si bien que son poignet se fit douloureux. Arwina décida qui valait mieux laisser tomber mais Lisye ramassa l’épée et lui demanda de poursuivre. Cela surprit grandement l’Elfe qui ne s’attendait pas à cela. Après tout, jamais un Elfe n’avait fournit un enseignement au combat a un humain car leur différence de force était bien trop importante. Pourtant, Lisye voulait continuer à apprendre malgré leur différence.

« -Pourquoi insister Lisye ? Tu vois bien que c’est trop compliquer entre nous deux !
-Je sais mais je sais aussi qu’il n’y a pas de meilleur professeur au combat qu’un Elfe donc, je ne veux pas laisser passer ma chance aussi rapidement.
-Tu es têtu ! Dit en souriant Arwina.
-Je suis plus résistante que tu ne le pense Arwina, ne me sous estime pas ! »


Alors Lisye attaqua et Arwina contra l’attaque sans difficulté mais fut surprise que son amie se soit remit du choc aussi vite. En effet, cette humaine semblait plus résistante qu’il n’y laissait paraître. En faite, si Arwina connaissait le passé de Lisye, elle aurait su qu’elle était devenue plus résistante physiquement et moralement à cause de toute les épreuves qu’elle avait dû subir et traverser. Arwina la laissa alors attaquer se contentant juste de se protéger afin de voir comment son amie se débrouiller et de corriger ses erreurs. Finalement, Lisye laissa tomber épuiser alors qu’Arwina n’était même pas essoufflée.

« -C’est pas trop mal pour un début mais il y a deux ou trois choses à corriger dans ta manière de te battre !
-Je t’écoute ! »


Alors, Arwina expliqua à Lisye ses fautes et les moyens de les corriger. Elle écouta avec attention malgré sa fatigue et ensuite, elles mangèrent un morceau à la belle étoile. Ce soir là, Lisye n’eu aucun mal a s’endormir tellement la fatigue était grande.

Après deux semaines de route et d’entraînement au combat le soir, les deux femmes arrivèrent devant un bras de la Morriana, la Mir qu’elles devaient traverser. A cause de tout ces entraînement, Lisye était devenue plus forte physiquement et pouvait à présent échanger plus que quelques passes contre l’Elfe. Ainsi, elle pourrait se défendre en cas de besoin mais sûrement pas participer à une guerre enfin, pas encore car les entraînements se poursuivaient.
Afin de pouvoir traverser la Mir avec leur chevaux, les deux femmes la longèrent un peu jusqu'à trouver un endroit qui leur semblait être moins profond. Elles descendirent alors de cheval et les tinrent par la bride pour les conduire à leur suite. Les chevaux étaient un peu effrayés mais, ils se calmèrent rapidement. C’étaient de bons chevaux sur lequel on pouvait compter de plus, Arwina leur avait glissé quelques mots à l’oreille et ils semblaient apaiser. Alors, elles les conduisirent a leur suite et entamèrent la traversé de la Mir. Une fois qu’elles furent au trois quart de la traverser, des hommes en armures noires apparurent de l’autre côté de la Mir. Les deux femmes voulurent immédiatement faire demi tour mais, des archers les tenait en joue et leur chef leur ordonna de les rejoindre ce qu’elles furent obliger de faire.


Dernière édition par Maira le Jeu 16 Mai 2013 - 11:04, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Roman : Agisia Ciria (en cours)   Roman : Agisia Ciria (en cours) Icon_minitimeJeu 16 Mai 2013 - 11:00

II – La marque


Quand les deux femmes débarquèrent sur la berge, des hommes se saisirent d’elles et de leurs chevaux les éloignant de leurs armes qu’ils portaient. Ces hommes semblaient ravie de leur prise et ne manquaient pas de le faire remarquer.

« -Ca c’est une belle prise ! Et dire que nous étions là pour attendre l’armée de notre reine, voila qui va nous valoir une promotion !
-Lâchez moi ! Ordonna Lisye. Bande de lâches ! »


C’est alors que par sa force, Arwina parvint a se libéré et a atteindre son épée. Après avoir tuer son garde, elle attrapa l’épée de Lisye sur son cheval qu’elle lança, celle-ci l’attrapa au vol après s’être dégager. Les deux femmes, dos à dos, faisaient face a ce groupe d’homme bien nombreux pour un premier combat pensa Lisye mais elle ne se démonta pas pour autant et quand son amie passa à l’attaque, elle fit de même. Les hommes étaient déstabilisés de la voir se battre car d’après leurs informations, elle en était incapable. Cependant, l’effet de surprise ne dura pas longtemps car, ils virent que cette femme se battait sans avoir sortie son épée de son foureau.
Malheureusement, dans la précipitation, Arwina avait envoyé à Lisye l’épée que l’homme lui avait donnée et qu’elle n’avait jamais pu dégainer même avec sa nouvelle force. Les coups qu’elle donnait alors était puissant mais pas tranchant ce qui la mit dans une position délicate. C’est ainsi qu’un homme parvint à l’attirer à l’écart de son amie, la jetant a terre. Lisye se releva, défiant l’homme qui souriait du regard. C’est alors qu’elle comprit pourquoi l’homme l’avait repoussé ici. En se retournant, elle aperçut une créature énorme avec des ailes de chauve-souris et une tête de cerbère. Paralyser par la peur, elle n’entendit pas le cri d’alerte d’Arwina au moment où la créature levait une patte aux griffes acérées pour la tuer.
Tout à coup, sa main droite se mit à la brûler furieusement ce qui la ramena à la réalité. Elle leva alors l’épée qui était toujours dans son fourreau et bloqua la patte de l’animal. Seulement, sous la force de l’impact, son genoux lâcha et elle se retrouva a genou a terre devant la créature, sa main la brûlant toujours. Regardant sa main, elle vit que le bandage qu’elle avait fait pour dissimuler sa marque était tombé et que celle-ci s’était mise à briller étrangement. Du coin de l’œil, Arwina le remarqua et constata que s’était comme ce jour dans l’auberge où elle s’était battue comme une guerrière. Sans comprendre ce qu’elle faisait, Lisye qui tenait l’épée de sa main gauche attrapa la garde de l’arme de la main droite et parvint à la dégainer. Puis, Arwina pu entendre comme une mélodie dans l’air. Ce faisant, une lumière aveuglante fut produite par la lame de l’épée et Lisye se releva avec peine. Quand la lumière se dissipa, tous purent voir qu’elle avait tranché la gorge de la créature d’un seul coup. Les hommes ainsi surprit, baissèrent leur garde et Arwina pu se débarrasser d’eux sans problème.
L’Elfe vit alors Lisye rengainer son épée en se retournant vers elle. La lumière se dissipa et Lisye perdit connaissance devant son amie.
*
Plusieurs heures s’écoulèrent avant que Lisye ne parvienne à ouvrir les yeux. Quand elle le fit elle se redressa avec l’impression que sa tête allait exploser.


« -Lisye, comment tu vas ?
-J’ai l’impression d’être passer sous une charrette mais, où est la créature hideuse ?
-De quoi tu te souviens ?
-Euh…je me rappel de ma main qui me brûler puis…euh…plus rien ! Raconte moi !
-Hé bien, tu as dégainer l’épée Lisye. Suite à ça, tu as couper la tête du monstre puis tu t’es évanouie après avoir rengainer l’épée.
-Je ne me souviens pas !
-J’avais raison à propos de cette épée, elle n’est pas ordinaire, il y a de la magie en elle. Il faut être prudent Lisye et ne pas recommencer cela pourrait te coûter la vie. Les humains ne sont pas faits pour utiliser la magie mais, je me demande si cette épée n’est pas l’arme que nous recherchons.
-Si c’est le cas, elle ne nous appartient pas !
-Oui et j’aimerais beaucoup rencontrer son propriétaire. »


Pendant qu’Arwina se poser des questions, Lisye remarqua qu’elle l’avait transporter plus bas que le lieu de la bataille mais toujours le long de la Morriana. Elle l’avait installé sur un lit de feuille et avait veillé sur elle pendant sa perte de connaissance. Lisye ne comprenait pas bien ce qu’il s’était passer mais penser que c’était l’épée qui l’avait dirigé et aider à se défendre. Elle se rappela donc les paroles de l’homme. Il lui avait dit qu’elle la protègerait, c’était peut être le cas.
Les deux femmes décidèrent de rester ici pour se reposer et prendre des forces. Arwina félicita Lisye pour avoir survécue à son premier combat et elle lui parla des choses qu’elle avait vues et qui risquait de la mettre en danger lors du prochain combat. Elles en parlèrent un moment puis après avoir manger un morceau, elles s’endormirent. Tout était calme dans les environ et Arwina avec ses yeux d’Elfe n’avait repérer aucun danger ce qui fit qu’elles n’établirent par de tour de garde cette nuit là. Lisye avant de s’endormirent se demanda si elle reverrait cet homme un jour tandis qu’Arwina se demandait ce qu’il se passerait si Lisye pouvait utiliser la magie. Finalement, toute deux sombrèrent dans le sommeille.

Le lendemain matin, elles se réveillèrent alors que le soleil était dans le ciel depuis un moment. Elles avaient eu une nuit plutôt agitée et n’avaient dormit que sur le matin. Elles mangèrent en silence puis remontèrent a cheval pour poursuivre leur route.
Il leur fallut encore deux semaines de route pour arriver à l’endroit où la Morriana se jeter dans l’océan Lisyass. Pour la première fois de sa vie, Lisye voyait l’océan et cette vue lui fit chaud au cœur. Le soleil faisait briller l’océan de mille feux et une légère brise leur apporter les odeurs de cette étendu d’eau qui semblait ne pas avoir de fin.


« -Qu’y a-t-il de l’autre côté de cet océan ?
-Il y a longtemps, on disait qu’il y avait un royaume plus au sud mais à présent, il n’y a plus rien.
-Le royaume a disparut ?
-Oui ! Quand l’armée des ténèbres s’est levée, elle a attaqué ce royaume en premier et l’a complètement détruit, il n’en reste plus une trace. Plus de vie, plus de terre, il a été anéanti par le pouvoir d’Orialiss. C’est ce qui attend mon royaume.
-Ca n’arrivera pas Arwina, on l’en empêchera !
-Je l’espère ! »


Alors Lisye se tourna et regarda les montagnes qui se dressaient haut et fièrement devant elles. Tout d’un coup, Lisye se mit à penser qu’elle n’aurait pas dû venir ici. Comment pourraient-elles trouver la cité naine dans cette immensité et surtout avant l’arrivée de l’armée des ténèbres ? Pour la première fois Lisye fut décourager par ce qu’il l’attendait ce que remarqua Arwina.

« -Ne te décourage pas Lisye ! Garde cette bonne humeur et cette énergie qui fait que tu es toi et tu verras que tout est possible !
-Tu dois avoir raison ! Alors par où on attaque ?
-Je n’en sais trop rien ! Il faut avouer que les montagnes ne sont pas mon territoire de prédilection. Reposons-nous, peut être que le lever du soleil nous indiquera la route à suivre et puis, on peut laisser l’entraînement pour ce soir. Après tout, tu n’as pas arrêté pendant ces deux semaines et tu es vraiment plus forte.
-Merci mais il faut avouer que j’ai un bon maître ! »


Elles allumèrent donc un feu sur la plage puis s’endormirent étrangement apaisé. En pleine nuit, Arwina se réveilla ayant entendu un bruit. Bien que sa vision soit très bonne la nuit, elle ne pu rien faire quand un groupe armé leur tomba dessus, les désarmant et les ligotant. On les bâillonna puis, on les força a marcher.
Après deux heures de marche de nuit dans les montagnes, le soleil se leva et Lisye pu voire quel était leur ennemi. Elles avaient été faite prisonnière par des Nains qui devaient sûrement monter la garde. Regardant tout autour d’elle, elle s’aperçut alors qu’elle ne savait absolument pas où elle se trouvait. Une chance pour elle, comme on lui avait attacher les main dans le dos et de nuit, personne n’avait pu remarquer la marque sur sa main. Arwina le remarqua également et lui fit un signe de tête qui signifiait qu’elle ne devait pas s’inquiéter. La petite troupe marcha comme cela toute la journée sans faire de pause ce qui fatigua Lisye. Les Nains eux n’étaient pas fatiguer car très résistant et habituer a parcourir ce terrain quand a Arwina, c’était une Elfe donc naturellement plus résistante. Cependant, Lisye fit un effort pour suivre la cadence.
Finalement, à la tombée de la nuit, ils arrivèrent face a une porte monumentale taillée dans la roche avec un grand art et Lisye fit une pause pour la contempler. Les Nains ne leur avait pas adressé la parole depuis qu’elles étaient prisonnières et Lisye se demanda quelle langue ils pouvaient bien parler. C’est alors que les portes s’ouvrirent leur permettant d’entrer dans ce qui sembla a Lisye être un gigantesque château. Elles furent guidées à travers de nombreux couloir qui fit qu’elles ne pouvaient plus s’orienter en cas d’évasion. Enfin, on les conduisit dans une salle majestueuse dans laquel siéger un trône avec assis dessus un Nain richement vêtu. Lisye comprit alors qu’il devait s’agir du roi des Nains. Au moins, elles les avaient trouver mais est-ce qu’elles vivraient assez longtemps pour les prévenir, elles n’auraient su le dire.


« -J’avoue être surprit de découvrir une Elfe dans mon royaume et encore plus que celle-ci soit accompagnée d’une humaine. Quel sort dois-je vous réserver ? J’avoue que le choix est difficile ! »

Pendant qu’il parlait, Lisye avait réussit a se débarrasser de son bâillon et pu donc respirer plus librement. A la surprise des Nains qui la tenait en respect, Lisye posa genou a terre avant de parler.

« -Noble seigneur, nous avons fait la route depuis Harch pour vous prévenir d’un grand danger ! L’armé des ténèbres est en route pour votre royaume dans le but de le détruire, elle sera là rapidement !
-Ridicule ! La reine maléfique ignore qu’il y a de la vie dans ces montagnes !
-Je vous conjure de me croire seigneur, nous avons dû combattre des postes avancés de cette armée il y a deux semaines de cela. Ils sont en route ! Pourquoi mentirais-je ?
-Comment pourrais-je croire une personne qui a une Elfe pour amie ? Qu’as-tu à répondre pour ta défense Elfe ?
-Seigneur, commença Arwina après qu’on l’eu débarrasser de son bâillon, si je suis venue ici c’est parce que mon amie voulait à tout prix vous mettre en garde contre le danger qui se dirige vers vous.
-Et pourquoi la reine lève t’elle une armé contre nous ? Nous ne nous mêlons pas de vos problèmes !
-Ca, on l’avais remarquer ! Rétorqua Arwina. »


A cette déclaration, un Nain donna un violent coup a l’Elfe qui se retrouva a terre.

« -Arrêtez ! S’écria Lisye en s’interposant entre le Nain et son amie. La reine n’est pas idiote mon seigneur, elle sait que même si vous rester dans vos montagnes, vous êtes une menace pour ses plans. De plus, elle pense que…
-Lisye tais-toi ! Ordonna Arwina coupant ainsi son amie.
-Continuez ! Qu’alliez vous dire ? »


Cependant, Lisye ne savait pas si elle devait le dire ou pas alors le roi des Nains fit un signe et une épée se retrouva sur la gorge d’Arwina.

« -J’ai dit, continuez !
-La reine pense, poursuivit Lisye n’ayant plus le choix, qu’une arme d’une très grande puissance est entre vos mains donc, elle vient pour la chercher car elle ignore que vous ne la posséder pas !
-Comment pouvez-vous affirmer une telle chose ? Peut être la possédons nous ! Nous ne sommes pas idiots, nous connaissons la prophétie !
-Dans ce cas, dit Lisye en montrant sa main droite, je suppose que vous devez reconnaître ceci ! »


En voyant la marque sur la main de Lisye, une étincelle apparut dans le regard du roi et qui effraya Lisye.

« -Je comprends à présent pourquoi l’Elfe voulait te faire taire ! Elle voulait te garder pour elle seule mais, tu as perdu Elfe. A présent, c’est moi qui possède le pouvoir et Orialiss ne pourra plus rien contre nous, tout le monde s’inclinera devant les Nains. »

La situation leur échappait, sans arme, elles n’avaient aucun moyen pour faire pression sur les Nains et Lisye commença à paniquer. C’est alors que sa main se remit à briller et à la brûler. Voyant cela, Arwina voulut se relever et rejoindre son amie mais on l’en empêcha. Le roi des Nains regardait cette marque avec envie et comprit alors que cette humaine pouvait être dangereuse.

« -Arrêtez ça immédiatement sinon je tue votre amie !
-J’aimerais vous obéir mais, je ne contrôle absolument rien !
-Je vous ai dit de cesser ! »


Alors, un Nain s’approcha d’Arwina épée à la main dans l’intention d’exécuter cette Elfe sans scrupule. La main de Lisye brilla plus fort et l’épée offerte par l’homme et qui se trouvait sur les genoux du roi qui y voyait là un trésor fabuleux, se retrouva dans sa main. Les Nains proche d’elle s’éloignèrent de peur et le roi devint blanc. Ainsi libre, Arwina se leva et rejoignit son amie et lui prit la tête entre ses deux mains en posant son front sur le sien.

« -Détends toi Lisye, tout va bien à présent ! »

C’est alors que la marque cessa de briller progressivement jusqu'à s’éteindre. Arwina profita de la panique pour récupérer son épée et son arc devant le regard impuissant du roi. Cette fois, Lisye ne perdit pas connaissance car la réaction avait été arrêter a temps par Arwina.

« -Nous sommes venu vous prévenir d’une menace roi des Nains, dit Arwina. C’est ainsi que vous nous remercier ?
-Avouer que vous êtes venue pour vous emparer de notre cité ! S’écria le roi. Pourquoi vous préoccupez des Nains ?
-Parce que, commença Lisye, je me sens responsable de cette attaque alors, je viens vous apportez mon aide si mince soit elle. »


C’est à ce moment là qu’apparut un Nain qui devait monter la garde. Il était rouge d’avoir couru et dû reprendre son souffle avant de parler.

« -Seigneur, une armée est au porte de la cité ! La reine maléfique nous attaque !
-Vous nous croyez à présent ? Demanda Arwina.
-J’y suis bien obliger ! Vous voulez donc vous battre a nos côtés !
-Oui ! Je veux vous apportez mon aide.
-Dans ce cas, il est logique que vous me prêtiez allégeance !
-Comment osez-vous ? S’écria Arwina.
-Qui y a-t-il Elfe ? Vous voulez me faire croire que ce n’est pas pour cela que vous voulez la conduire dans votre cité !
-Je ne prêterais pas allégeance ! Que ce soit aux Nains, aux Elfes ou à une autre espèce car, c’est en étant libre que je pourrais faire ce qu’il me semble juste ! Cependant, soyez sur que je ne vous trahirais pas seigneur.
-Je vous avoue être perplexe mais si il vous fait confiance alors, vous aurez la mienne !
-Il ? »


Alors le roi demanda a un de ses garde d’aller chercher quelqu’un et Arwina et Lisye ne comprenaient plus ce qu’il se passer ici. C’est alors qu’un homme aux yeux verts et aux cheveux noir entra dans la salle du trône. Lisye resta bouche bée ne s’attendant pas a le rencontrer ici. L’homme s’approcha et se tint juste devant elle la regardant dans les yeux. Il était en armure et Lisye constata qu’elle avait raison en pensant qu’il devait être un guerrier. Alors, sous les yeux d’Arwina qui était perdu, elle prit l’épée qu’elle avait a la main et qui lui appartenait et elle lui rendit.

« -Vous aviez raison, elle m’a protégé et comme promis, je vous la rends. »

L’homme prit alors son épée avec douceur et ce faisant il remarqua la marque que Lisye avait sur sa main droite. Avec la même douceur, il lui prit la main droite et pour une fois, Lisye ne tenta pas de la cacher. C’est alors que l’homme se mit à sourire à la surprise de tous.

« -Qu’y a-t-il ? Demanda Lisye.
-J’ai manqué de jugement ! J’aurais dû faire plus attention à ce qu’il m’entourer, je m’aurais ainsi épargné de nombreux désagrément.
-Je ne comprends pas ! Avoua Lisye.
-Moi aussi je suis à la recherche de l’arme dont parle la prophétie. C’est d’ailleurs pour cela que je suis venu ici car tout comme la reine j’ai entendu dire qu’elle pourrait se trouver ici. Ce qui es le cas !
-Je ne suis pas un objet ! S’offusqua Lisye en retirant sa main de la sienne. C’est donc ça que je suis ! Une arme tout juste bonne à être posséder par un roi qui veux battre les autres ! J’aurais mieux fait d’accepter l’invitation de la reine !
-Lisye ! S’écria Arwina. »


Cependant, quand elle regarda son amie elle comprit alors ce qu’elle ressentait. En effet, tout le monde ici ne voyait en elle qu’un moyen pour prendre le pouvoir. L’homme voulut poser sa main sur son épaule mais Lisye s’éloigna.

« -Ne vous approchez pas de moi ! Vous êtes tous pareil !
-Lisye, dit alors Arwina, essaie de nous comprendre ! Tu te rends compte de ce que tu représentes ?
-Oui ! Je suis la clé qui vous permettra d’obtenir l’arme capable de détrôner la reine Orialiss mais pourquoi ? Pourquoi ne pas m’avoir demander mon aide plutôt que de vouloir me soumettre de force ?
-Ce n’est pas ce que je voulais dire Lisye, dit alors l’homme. Mes mots ont dépassé ma pensé, mon but était de te trouver afin de te protéger c’est tout. Je ne cherche pas à te contrôler ou quoi que ce soit d’autre. C’est la liberté qui fait de toi ce que tu es !
-Je ne vous fait plus confiance, a aucun d’entre vous ! Malgré tout, je vais me battre ! »


C’est ainsi qu’Arwina et l’homme comprirent qu’ils avaient blessé Lisye sans le vouloir. Ils n’avaient pas su lui dire ce qu’ils ressentaient réellement. L’homme reporta alors son regard sur son épée et fut surprit.

« -Tu as réussit a la dégainer ! Comment ?
-Je ne sais pas ! Ca s’est produit quand ma marque s’est réveillée !
-C’est justement pour cela que je voulais vous rencontrer ! Enchaîna Arwina. Qui êtes-vous ? Où avez-vous eu une telle arme ?
-J’aimerais que ce soit Lisye qui me pose ces questions ! Tu ne m’as jamais rien demandé pourquoi ne pas le faire maintenant ?
-Parce que ça m’est égale ! Déclara Lisye. Peut importe qui vous êtes et ce qui vous a amener sur ma route. Je vous avais accordé ma confiance ! »


L’homme se senti alors horriblement mal d’avoir trahi sans le vouloir la confiance de celle qui l’avait soigner sans jamais rien demander. La perte de cette confiance lui fit plus mal que ce qu’il avait pu imaginer. Mais pourquoi ? Il ne s’agissait que d’une humaine. La regardant il comprit alors que son destin était lié au sien quoi qu’il puisse y faire.

« -Lisye, mon prénom est Beren ! »

S’approchant d’elle il lui chuchota à l’oreille de telle sorte que personne ne pu entendre le moindre mot.

« -Lisye regarde moi s’il te plait ! »

Beren ignora totalement la présence d’Arwina qui semblait fâcher de ne pas en savoir plus contrairement aux Nains qui faisait déjà confiance à cet homme. Lisye tourna finalement les yeux vers cet homme qui lui parlait toujours suffisamment bas.

« -Lisye, aucun homme, Elfe ou autre être vivant ne connaît mon identité véritable. Je ne sais pas pourquoi mais, je sens que je peux te faire confiance.
-Vous êtes un Ange ! Déclara alors Lisye tout aussi bas et cette déclaration surprit l’homme.
-Comment le sais-tu ?
-Votre épée ! Quand je l’ai utilisé, elle a chanté, c’est là que j’ai comprit.
-Garde ça pour toi je te prie, nous en reparlerons si tu le souhaite. »


Beren plongea alors ses yeux dans ceux de Lisye qui se sentait mal à l’aise de cette proximité.

« -Bon, les interrompit le roi des Nains, le temps n’est pas aux batifolages ! La guerre menace nos portes ! »

Cette déclaration fit rougir Lisye plus que de raison et elle s’écarta de Beren se tenant aux côtés d’Arwina qui la regardait interrogative mais, elle ignora ce regard.

« -Lisye il vous faut une arme si vous êtes toujours disposer a nous aider.
-Je le suis, je n’ai qu’une parole !
-Pourquoi ne pas lui laisser votre épée Beren ? Demanda Arwina suspicieuse.
-Parce que son utilisation a des effets sur la santé de Lisye, vous l’avez remarquer n’est-ce pas princesse ?
-Comment savez-vous que je… ?
-Votre attitude n’est pas celle d’un simple guerrier j’en déduis donc que vous êtes la princesse du royaume d’Elfasie ! »


Décidemment, cet homme étrange ne plaisait pas a Arwina ce qui ne semblait pas être le cas de son amie. Celle-ci lui faisait confiance alors, Arwina décida de laisser cela tomber pour l’instant, il y avait des choses plus importantes à s’occuper.

Alors le roi fit chercher ses généraux et capitaines pendant que l’on emmena Lisye dans une autre pièce pour lui trouvait un équipement pour le combat. Les Nains parvinrent à trouver une côte de maille à sa taille ainsi qu’une épée d’aspect simple mais très résistante. Les armes Naines étaient moins belles que celles des Elfes mais tout aussi efficace. D’ailleurs, les Nains furent ravie de parler de leur conception avec Lisye qui les écoutait avec respect et attention. La jeune humaine leur plaisait de plus en plus de par son comportement et l’intérêt qu’elle leur portait contrairement à tous les autres qui les mépriser de part leur taille. Alors quand Lisye leur expliqua que pour elle la véritable grandeur était celle du cœur, elle se vit adopter complètement. Pendant que le roi et ses gens étaient réunit, on congédia Beren et Arwina qui n’avaient rien à faire dans ce débat. On les ferait tous venir plus tard si on le jugeait nécessaire.
C’est alors que tout deux virent un petit groupe de Nain faire visiter leur cité à Lisye qui essayait de retenir tout ce qu’on lui expliquer sur l’architecture, les coutumes et histoires naines, ce qui représentait une énorme masse d’information. Arwina demanda à ce qu’on la conduise à sa chambre car la vie des Nains ne l’intéressait pas tandis que Beren tenta de retrouver Lisye dans les dédales de cette cité. C’est ainsi qu’elle se retrouva à la lumière du jour qui l’aveugla un instant pour lui révéler la beauté de la ville naine qui à ses yeux était vraiment magnifique ce qu’elle fit remarquer a ses guides qui lui sourirent. Finalement, ils la laissèrent finir sa visite extérieure seule car, ils avaient de nombreuses choses à faire en prévision de la guerre qui était de plus en plus proche mais Lisye, ne ressentait pas encore cette pression d’un combat futur. Après tout, elle n’avait jamais eut à se battre dans une guerre donc, elle avait encore du mal à se rendre compte de ce qu’il se passait ici.
A l’extérieur, des Nains s’affairaient à diverse tache. Ils barricadaient des entrés, amasser des provisions en vue d’un siège et s’équipaient. C’est en regardant tout cela qu’elle fut rejointe par Beren qui se proposa de lui tenir compagnie dans ce lieu inconnu. Il avait dit cela comme prétexte mais en faite il voulait être avec elle et lui parlait. Alors, quand ils se posèrent sur un banc à l’écart de tout il voulut en profiter mais Lisye le devança.


« -Je ne suis pas idiote vous savez ! Je sais que vous en savez plus que vous ne le dite sur cette marque que je porte. »

Beren ne répondit pas à cette déclaration ne sachant pas réellement ce qu’il convenait de faire.

« -Vous n’êtes pas obliger de me le dire vous savez mais, ne me traiter pas comme une gamine. Certes nous n’avons pas le même âge, après tout vous êtes de la race des Anges mais, j’ai grandit plutôt rapidement ces derniers temps.
-Je ne te considère pas comme une enfant Lisye seulement je ne sais guère plus de chose sur cette marque que tu ne sais déjà.
-Vous mentez ! Dit en souriant Lisye. Et mal en plus !
-Tu as raison ! En faite, cette marque a été créer par ma race il y a de ça bien des années, bien avant la destruction de notre royaume. Elle a été créer uniquement pour montrer que nous en étions capable et pas pour être utiliser. Je ne sais pas comment elle fonctionne ni à quoi elle peut servir, je suis désolé.
-La race supérieure des Anges ! J’en ai souvent entendu parler mais jamais je n’aurais penser en rencontrer un. Vous êtes le seul survivant ?
-Pourquoi ? Ma compagnie ne te plait pas ?
-Hein ? Non…Je…euh…ce n’est pas ce que je voulais dire ! Fit Lisye étrangement gêner.
-Je ne suis pas le seul, mais en restant cacher la race subsiste.
-Pour pas changer !
-Oui j’avoue !
-Je suis désolée ! Ce n’est pas ce que je voulais dire !
-Détends toi je ne vais pas me vexer parce que tu dis tout haut ce que je pense ! La puissante race des Anges ! Tu parles ! Notre orgueil nous a détruit !
-Personnellement je n’ai jamais comprit pourquoi les Anges ne gouvernaient pas notre monde. Cela aurait permis d’éviter tellement de chose !
-C’est vrai ! Orialiss ne serait jamais arriver sur le trône, les races s’entendraient toute et tous vivraient dans la paix et protéger.
-C’est trop utopique comme pensée car même si vous empêchez les conflits entre les races, vous ne pourrez par faire en sorte que tout le monde s’aime dans le meilleur des mondes ! Mais j’ai étais déçut quand j’ai apprit que les Anges n’avaient pas levé le petit doigt lorsque Orialiss a prit d’assaut le royaume des humains.
-Je sais, nous sommes responsable de ce carnage. Nous avons voulut faire confiance à la vie et nous avons eu tord.
-Enfin, ce qui est fait est fait ! Le passé ne nous sera d’aucune aide dans le présent. Je veux me battre pour un meilleur futur pour les générations suivantes et leur offrir la vie que je n’ai pas eue. »


Lisye se mit alors à contempler la marque qu’elle avait haïe pendant de nombreuses années.

« -Elle pourra m’aider à y parvenir mais avant tout, il me faut apprendre à contrôler ce qui est en moi et à découvrir tout ce qu’elle cache. Je suis sur que tout ira bien !
-Tu es vraiment très optimiste !
-On peut plus de chose avec un sourire qu’avec des larmes ! »


Disant cela, elle lui souria ce qui lui réchauffa le cœur. C’est vrai, la non assistance des Anges avait entraîné la création de cette situation mais, il voulait changer tout ça. C’est pour cela qu’il était parti à la recherche de la fameuse arme et au lieu de cela, il avait trouver Lisye avec ses yeux bleus plein d’espoir et une rage de vivre hors du commun. Il était persuadé que cette femme était la clé de sa mission seulement, elle restait une humaine. Cela voulait donc dire à son avis, qu’elle pourrait les conduire auprès de l’arme tant convoitée, il devait la laisser suivre sa propre route tandis que lui devait suivre la sienne. Ils restèrent ainsi tout les deux assis à regarder l’horizon en rêvant à des jours meilleurs. Finalement, on vint les chercher pour le dîner puis ils furent conduits dans leurs chambres pour s’y reposer. Le roi n’avait toujours pas fait appel à eux, ce qui voulait dire qu’il tentait encore de trouver une stratégie.

La semaine s’écoula avec une longueur qui commençait à oppresser Lisye qui voyait son courage s’envoler à chaque heure. Arwina passait son temps avec elle pour continuer son entraînement puis, elles allaient apporter leur aide suivant les besoins. Cette attente était éprouvante et l’armée de la reine continuait sa progression comme le disait les rapports des éclaireurs. Quand à Beren, il évitait Lisye. Ce n’était pas qu’il le voulait mais, il pensait que c’était préférable si bien, que Lisye ne tenta même pas de passer du temps avec lui. Elle s’était réfugiée dans ses entraînements et rien d’autre ne semblait capable d’occuper son esprit. Avec tout ça, elle était devenue une bonne guerrière et les Nains voulurent même se mesurer à elle ce qui l’obligea à s’adapter à un autre style de combat, moins en finesse et plus en force. Les Nains l’appréciaient beaucoup et même si ils haïssaient les humains, elle c’était différent. Quand à Arwina, elle ne tenta même pas de s’intégrer à ce peuple, sûrement à cause de différents bien trop ancien pour la jeune vie de Lisye.
Un soir, elle entendit Arwina jouait de la harpe qu’elle avait trouver dans l’une des nombreuses salle de cette cité. Beren était à ses côtés également et l’écoutait jouer alors, Lisye n’osa pas entrer de peur de les déranger. Quand Beren demanda à Arwina de chanter cette chanson, elle lui avoua qu’il n’existait pas de parole car, l’auteur de cette mélodie avait été tué avant de pouvoir la finir ce qui l’attrista. Cependant, cette mélodie semblait être ancré dans la tête de Lisye et elle ne voulait pas la quitter que ce soit le jour où la nuit. Alors un jour, alors que personne n’était là, Lisye entra dans cette salle et s’approcha de la harpe. Elle avait tellement entendu Arwina en jouer qu’elle connaissait la mélodie par cœur et elle n’eu aucun mal à la reproduire. Ainsi entraîner par la mélodie, des paroles se formèrent dans sa tête et les yeux fermés, elle se mit à chanter sans s’en rendre compte.
Arwina et Beren qui marchaient en parlant dans les couloirs entendirent d’un coup cette mélodie qui leur transporta le cœur. Arwina intrigué suivit les sons, précédent Beren et ils débouchèrent tout deux dans cette salle où se trouvait Lisye. L’Elfe fit tomber le livre qu’elle tenait à la main et cela fit sursauter Lisye qui se leva d’un bond à cette intrusion.


« -Je suis désolée, dit Lisye, je ne veux pas vous dérangez, je vous laisse !
-Attends ! Déclara Arwina. Tu…Tu veux bien jouer cet air pour moi ? »


Cette demande eu un effet de surprise sur Lisye qui ne savait pas comment agir devant l’expression des yeux de son amie. Cependant, le regard de Beren la déstabilisait encore plus et elle baissa la tête.

« -S’il te plait Lisye ! Cette mélodie a été écrite pour moi par une personne qui m’était chère et j’aimerais l’écouter. »

Alors sans répondre, Lisye repris place et Arwina et Beren en firent autant. Lisye se mit alors à jouer et a chanté comme elle venait de le faire et tous se virent transporter dans le flot de leur souvenir. Cette mélodie avait en effet envoûtant sur eux, leur rappelant les bons moments de leur vie mais aussi les mauvais. C’était comme si cette musique les liait tout les trois de par leur triste passé. Quand la dernière note retenti, Arwina avait les larmes aux yeux et Lisye se senti coupable.

« -Je suis désolée Arwina, je ne voulais pas te rendre triste !
-Ce n’est rien ! Cette mélodie m’a fait revoir des souvenirs que je pensais perdu depuis longtemps et je t’en remercie.
-J’avoue que la voix d’un cœur si pur m’a également fait perdre pied ! Déclara Beren. Je ne veux plus r’entendre ça ! »


Sur ces mots, Beren quitta la pièce fâchait et elles ne le revirent pas pendant les jours qui suivirent. Lisye se sentait coupable de son état mais Arwina lui demanda de laisser tomber, qu’il avait été idiot d’agir de la sorte.
*
Finalement, ils furent convoqués par le roi des Nains qui leur expliqua sa stratégie sur la carte de leur cité, Thori. Lisye la regarda en écoutant ce qu’ils avaient préparé. Elle ne prit pas part au débat car elle ignorait tout des stratégies militaires mais, elle fit de nombreux efforts pour comprendre. C’est ainsi qu’on l’avait placé aux côtés d’Arwina dans la bataille devant la grande porte en première ligne car le roi espérait que Lisye pourrait faire la différence. Quand à Beren, il prendrait en charge l’aile droite tandis que le roi s’occuperait du côté gauche. Cela semblait vraiment compliquer à Lisye qui les laissa discuter tactique pendant qu’elle contemplait la carte de la cité pour la mémoriser. De sa main droite, elle parcourait les différents lieux et c’est ainsi qu’elle remarqua que quelque chose d’étrange se produisait.
En effet, suivant l’endroit de la carte où se trouver sa main, les symboles sur sa marque bougeaient. Elle en fut très surprise mais, elle n’en fit pas la remarque et garda cela pour elle. En y regardant de plus près, elle avait l’impression que la branche supérieure de l’étoile lui indiquer une direction. Lisye déplaça alors sa main sur la carte en suivant la direction indiquer et quand elle pointa un endroit, sa marque cessa de bouger pour reprendre son aspect initial. Alors, elle regarda sous sa main et aperçut la grande muraille de Thori qui surplombait la grande porte. Lisye mémorisa le chemin d’accès a cet endroit puis s’éloigna de la carte comme si de rien n’était. C’est alors que la marque se remit en mouvement lui indiquant un autre chemin, intriguée par ce phénomène, elle demanda la permission de sortir et elle suivit ce que sa marque voulait lui montrer.
C’est ainsi qu’elle se vit parcourir de nombreux couloirs et étages jusqu’à arriver devant la porte d’une salle dans laquelle elle ne s’était jamais rendu. Pousser par sa curiosité, Lisye poussa cette porte et découvrit une petite bibliothèque. Les signes de sa marque se mirent à nouveau en mouvement. Ceux-ci tournaient jusqu’à ce que la pointe de l’étoile désigne un signe qui s’immobilisait un instant puis cela recommencer pour indiquer un autre signe. Lisye ne comprenait pas ce qu’il se passait mais elle avait l’impression que cet enchaînement de signe formait une phrase ou une indication.


« -Je ne comprends pas ! S’exclama Lisye en regardant sa marque. Que veux-tu me dire ? »

Alors un faisceau lumineux fut créé par sa marque et il pointa un endroit sur une étagère. En s’approchant Lisye découvrit qu’il s’agissait d’un livre en particulier. Comme elle était seule ici, elle s’empara du livre et s’installa à une table pour le consulter. Quand elle l’ouvrit, elle se rendit compte qu’il était écrit en une autre langue. Elle tourna alors les pages dans l’espoir de trouver quelque chose.

« -Naturellement, ça aurait été trop facile ! »

Il se passa donc une chose qui la surprit de nouveau. En effet, les lettres changeaient d’apparence les unes après les autres pour devenir des mots qu’elle comprenait. Ensuite, une fois que le mot était lut, il reprenait sa forme originelle. Elle revint alors en arrière mais se rendit compte que ce phénomène n’apparaissait qu’à partir d’une certaine page.

« -Un journal ! S’exclama t’elle. Très bien, je suis la piste ! »

Lisye s’installa donc plus confortablement et se concentra sur sa lecture.

Citation :
Le 12 mai, le roi nous demande de créer une nouvelle arme d’un genre nouveau. Il nous à tous réunit et attends de nous des résultats dans les plus brefs délai. Je ne sais pas pourquoi il nous demande une chose pareille mais tous les sages du royaume se sont attelés à la tâche. De mon côté, je planche également sur le sujet.
Le 3 juin, le roi nous fait mander pour un compte rendu. Certain de mes confrères lui propose toute sorte d’arme, épée, lance, hache, etc.…mais cela ne convient pas au roi. Il nous reproche de manquer d’originalité, que les Elfes et les Nains sont tout aussi capables de faire de telles armes. C’est trop classique, il veut quelque chose de neuf et d’innovant, qu’on le surprenne. D’autres confrères lui proposent des sorts et incantations époustouflantes mais, notre roi reste stoïque devant leur démonstration qui m’on pourtant coupé le souffle. Le roi nous r’envoie chez nous déçut de notre incapacité.
Le 20 juillet, je travail sur un projet qui je le pense ravira notre roi mais pour cela, j’ai besoin de l’assistance d’un membre de la famille royale pour finaliser mon projet. Il est hors de question que je demande de l’aide à notre reine qui est déjà très faible. Je n’envisage pas non plus de demander son aide à notre roi qui est le plus puissant de tous. Il ne me reste plus qu’une possibilité.
Le 30 août, on accepte de me prêter assistance dans la dernière partie de mon projet. Je demande alors une audience auprès du roi pour lui exposer mon projet qui je l’espère, comblera ses attentes.
Le 4 septembre, le roi est admiratif devant mon projet qu’il trouve innovant, puissant et terrifiant à la fois. Il est donc décidé de ne pas l’utiliser mais de le garder à l’abri en cas de nécessiter ce qui je l’espère n’arrivera jamais.
Le 8 décembre, je pense que ces lignes sont les dernières que je pourrais confier à mon journal. En effet, je ne sais pas comment mais une reine maléfique est apparut et elle marche sur notre royaume. Elle a entendu parler de mon projet et compte bien s’en emparer. Au moment où j’écrit mes dernières lignes, notre armée a été décimer et notre race également. Je pense que j’ai fait le bon choix en activant mon projet et j’espère qu’il permettra a tout de rentrer dans l’ordre. Cette arme ne doit jamais tomber dans les mains de la reine maléfique. La marque est libérée, Agisia Ciria est en route !

Lisye regardait le journal qui était devant elle. Elle n’avait put lire que les dernières pages mais elle pensait comprendre certaine chose.

« -D’accord, la marque a été créer par l’homme à qui appartient ce journal. J’ai été marquer par les Anges mais pourquoi moi ? Et quelle est cette arme ? Qui est Agisia Ciria qui est en route ? Pourquoi le nom de notre monde ? Je dois la retrouver ? Bon sang pourquoi tout n’est pas plus simple ? »

Tout ce que lui avait apporter la lecture de ce journal était de nouvelles interrogations de plus, elle venait de comprendre que cette marque fonctionnait comme une carte et qu’elle lui indiquait le chemin a suivre. Seulement, elle ne savait pas ce qu’elle devait faire et où aller.
C’est à ce moment là, qu’une violente secousse se fit ressentir dans toute la cité. Lisye paniquait, quitta cette salle en courant et regagna les remparts sur lesquels se trouvait déjà Arwina, Beren et le roi des Nains. Regardant pas dessus les remparts, elle distingua une immense armée comme elle en avait entendu parler mais cela lui semblait encore plus impressionnant. C’est alors que la peur s’empara du cœur de Lisye alors, Arwina posa sa main sur son épaule.


« -Tout ira bien mon amie ! Si tu y crois tout se passera bien !
-C’est de ma faute ce qui arrive !
-Non ! Déclara le roi des Nains. Quoique tu en penses, la reine nous aurait attaqué même si on l’avait informé de ta présence dans un autre lieu. »


Lisye observait cette armée qui était devant les portes de Thori et distingua des Humains et des Trolls. Cependant, à l’arrière se tenait une créature qu’elle avait déjà affrontées, une créature gigantesque aux ailes de chauves-souris mais, ce n’était pas ce qui attirait son regard et lui glaçait le cœur. En effet, sur le dos de la créature se tenait un être dont elle avait entendu parler mais qu’elle n’avait jamais vue : un Spectre. Un froid glacial se fit alors ressentir dans leur cœur de par sa présence. Lisye l’observa et il lui sembla qu’il l’avait vue car il darda son regard vers elle. C’est alors qu’une voix lugubre et caverneuse se fit entendre.

« -Sa très grande majesté, la reine Orialiss souhaite recevoir en son château la jeune femme à la marque qui semble avoir trouver refuge en votre cité. C’est à elle que je m’adresse ! Nous ne souhaitons pas votre mort mais vous proposez une association, la vie dont vous rêvez et l’exhaussement de tous vos souhaits. Quelle est votre réponse ? »

A cette proposition Arwina pâlit et regarda son amie. Elle savait que celle-ci était prête à tous pour avoir une famille, pour être enfin aimer pour ce qu’elle était. Après tout, quand on y regardait bien, Orialiss et Lisye étaient semblable de par leur rejet par les autres. Beren regardait également Lisye, se demandant ce qu’elle pouvait bien penser dans une telle situation et il tourna ses yeux vers Arwina qui le regarda également avec de la détresse dans les yeux. C’est alors qu’une réponse forte et claire se fit entendre.

« -Dite à votre reine que si elle me veut, elle devra venir me chercher, je l’attends ! »

Aussitôt sa réponse formulée, Lisye descendit des remparts et alla rejoindre l’armée des Nains devant la grande porte en première ligne comme on le lui avait demandé. Alors, Arwina souria à Beren qui était surprit. Elle alla rejoindre son amie et lui donna une tape amicale dans le dos à laquelle Lisye souria. Des tambours se firent donc entendre et un bélier commença à frapper contre la grande porte.

« -On ne peux plus reculer Lisye ! Déclara Arwina. C’est le moment de montrer de quoi tu es capable !
-Ne t’inquiète pas pour moi après tout, j’ai promis de t’accompagner dans ton royaume après ça et j’aimerais beaucoup voir à quoi il ressemble.
-Il n’y a pas de plus bel endroit en ce monde Lisye.
-Alors, restons en vie et fait le moi découvrir ! »


C’est alors qu’après plusieurs coups sourds qui raisonnèrent dans la cité entière que, la porte vola en éclat. Tout le monde était à sa place y comprit Beren et le roi des Nains. L’attaque commença aussitôt avec Arwina et Lisye arc à la main qui abattait tout ce qui franchissait la porte tout comme les archets poster un peu partout. Finalement, l’armée des ténèbres fut trop proche d’eux pour qu’ils puissent utiliser leurs arc alors, les deux femmes dégainèrent leurs épées, se regardèrent puis, se lancèrent dans la bataille suivit des Nains qui étaient à leur côté.
Le choc fut brutal et Lisye n’eu pas le temps de penser à sa peur tellement elle était occupée à défendre chèrement sa vie ce qu’Arwina faisait avec brio. En effet, à chacun de ses coups, un ennemi tombait mort contrairement à Lisye pour qui ce travail était plus laborieux mais, elle se débrouillait bien. Les Nains autour d’eux faisaient des ravages et leur acharnement au combat laissait sans voix. Dans tout ça, Lisye ne pouvait voir ce qu’il se passait autour d’elle ni voir, comment aller ses amis. Cela s’ajouta à la pression du combat qui s’était intensifié quand le roi avait dû se rabattre à leur côté car submerger par l’ennemi.


« -Lisye ! Cria le roi pour couvrir le bruit de la bataille. Une aide puissante de serait pas de trop !
-Je ne peux pas, j’ignore comment ça fonctionne ! »


C’était effectivement le cas. Même si Lisye voulait faire quelque chose, sa marque elle restait inactive ce qui la frustra. Arwina avait lancé quelques sorts afin de leur accorder un peu de répit mais Lisye savait qu’elle ne pouvait pas abuser de la magie ainsi. Ils allaient donc devoir faire preuve de courage et de détermination pour combattre cet ennemi qui semblait bien plus nombreux qu’eux.
Dans la bataille, Lisye se retrouva séparer de ses compagnons et aperçut du coin de l’œil Beren qui se battait comme un lion. Elle reçut alors un coup d’épée au bras qui la ramena à la réalité. Le combat semblait mal parti pour eux, l’ennemi étant bien trop fort. Partout où elle regardait, des hommes, des Nains et des Trolls tombaient mort ou faisaient succomber son adversaire. Lisye en avait abattu un bon nombre également mais elle avait l’impression que quelque chose rendait leur ennemi plus puissant. C’est alors, que la créature ailée chevauchait par le Spectre survola la cité en répandant une sorte de fumée noire qui rendit une deuxième force à l’armée des ténèbres. C’était donc lui qui leur donnait cette force. Combattant toujours, Lisye aperçut du coin de l’œil que sa marque écrivait une sorte de phrase en faisant s’enchaîner les symboles sur le cercle extérieur. Cependant, bien qu’elle ignorait ce qu’on lui demandait, il lui semblait clair qu’elle devait abattre le Spectre.


« -Je n’en suis pas capable ! Pensa Lisye. C’est impossible ! »

C’est alors qu’elle se rendit compte d’où elle se trouvait. Elle avait dans son dos, l’escalier qui montait aux remparts comme elle avait put le remarquer sur la carte qu’elle avait consultée. Lisye se débarrassa alors de son ennemi, respira un grand coup et monta cet escalier en courant malgré la fatigue qui pesait dans ses jambes et dans ses bras. Du coin de l’œil, Arwina remarqua son manège et lui cria de revenir. Son cri alerta Beren qui remarqua également ce qui terrifiait l’Elfe cependant, aucun d’eux deux ne pouvait faire quoi que ce soit car, ils étaient encerclés.
Lisye arriva en haut des remparts sans rencontrer le moindre problème et elle regarda la créature ailée qui volait en cercle au-dessus du combat. Son vol était régulier et constant ce qui lui permis de prédire son parcourt. Elle regagna alors le bord opposer du rempart, s’élança le plus vite qu’elle put, posa son pied sur le rebord et sauta dans le vide son épée toujours à la main. Certains Nains remarquèrent cette action et ils poussèrent un cri de joie lorsque l’humaine se réceptionna sur le dos de la créature.
Elle ne savait pas pourquoi elle avait fait ça mais à présent, elle se tenait debout sur le dos de la créature et se retrouvait nez à nez avec le Spectre qui de par sa présence lui geler le cœur. Ils restèrent ainsi à s’observer sans bouger. Lisye ne pouvait voir son visage car il était vêtu d’un long vêtement de tissu noir qui recouvrait la totalité de son corps le dissimulant à la vue de tous. Elle avait la désagréable sensation qu’il n’y avait pas de corps dans ces vêtements ce qui augmenta sa peur. Alors, une voix se fit entendre provenant de cette capuche noire insondable.


« -Voici donc celle que notre reine recherche avec ardeur. Je suis surprit de voir un tel courage de la part d’un humain !
-Ordonne à ton armée de se retirer !
-Tu devras m’accompagner pour cela.
-Jamais !
-Tu veux vraiment rester avec cette vermine qui a toujours souhaité ta mort et qui à présent savent ce que tu représentes, te considère comme l’un des leurs ! Ce ne sont que des hypocrites contrairement à ma reine qui elle, te recherche depuis toujours pour t’accueillir en son château et t’offrir la vie que tu mérites.
-Je…
-Viens avec nous, il n’y a rien à regretter ! Regarde comme ils sont pitoyables. Nous pouvons te donner tout ce que tu souhaites, sans condition ni contrainte. Tu es comme nous, différente et incomprise donc…
-NON ! Je ne suis pas comme vous ! Pour moi la vie ne doit pas servir à prendre celle des autres pour son profit personnel. Je rejette la proposition ! »


Alors Lisye leva son épée devant elle menaçant ainsi le Spectre qui en fit autant. Tout deux se bâtèrent alors. Le Spectre était vraiment très puissant et chaque attaque que Lisye contrer faisait vibrer son bras et mettait ses muscles à rude épreuve tandis que ses propres attaques ne semblaient pas lui faire le moindre mal. En effet, Lisye l’avait touché à plusieurs reprises mais, le Spectre n’avait aucune blessure contrairement à elle.
C’est alors qu’elle s’écarta de lui épuiser et à bout de souffle alors que son ennemi riait de son impuissance. Lisye serrait fermement son épée dans sa main droite au point d’un faire blanchir ses articulations. C’est ce moment que choisit sa marque pour s’activer. L’épée de Lisye se retrouva envelopper d’une lumière bleu et elle se mit à vibrer dangereusement dans sa main tandis qu’un nouveau signe occupait la partie centrale de sa marque. Sans réfléchir plus et rassemblant ses dernières force, Lisye attaqua de nouveau et cette fois, quand elle le transperça, son épée resta bloquer dans le corps du Spectre puis vola en éclat ne supportant plus une telle puissance. C’est alors que le Spectre implosa blessant mortellement sa monture qui se mit à tomber.
Au sol, le combat continuait et quand une lueur bleue apparut dans le ciel, la puissance accordée à l’armée des ténèbres par le Spectre se dissipa ce qui permis aux défenseurs de la cité de reprendre l’avantage. L’armée ainsi dépourvue de sa puissance fut rapidement massacrée et les Nains finissaient d’achever les survivants. Levant les yeux vers la créature ailée, Arwina et Beren furent heureux de voir le Spectre détruit mais, quand sa monture chuta, ils ne purent qu’assister à la chute de Lisye. La créature s’écrasa contre une tour puis tomba lourdement au sol morte, Lisye l’accompagnant dans sa chute sans moyen pour s’en sortir. Quand Arwina et Beren arrivèrent à ses côtés, ils virent Lisye étendue sur le sol avec de nombreuses blessures sur le corps et elle ne respirait presque plus.
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MessageSujet: Re: Roman : Agisia Ciria (en cours)   Roman : Agisia Ciria (en cours) Icon_minitimeJeu 16 Mai 2013 - 11:01

III – Le chemin à suivre


« -Elle dort toujours ? Demanda Beren en entrant dans la chambre où reposait Lisye.
-Oui, répondit Arwina, elle n’a toujours pas bougé. Je suis inquiète !
-Je suis dans le même cas !
-Vous êtes inquiet pour Lisye ou pour sa marque ? Moi aussi j’ai remarqué qu’elle s’était atténuée alors que Lisye semblait sur le point de mourir.
-Les deux sont liées ! Répondit simplement Beren.
-Lisye vous fait peut être confiance mais ce n’est pas mon cas ! Ne vous approchez pas d’elle, je vous ai à l’œil.
-Depuis quand une Elfe se sent-elle concerner par le sort d’une humaine ? Se moqua Beren.
-Depuis qu’elle m’a rendu espoir avec son enthousiasme et sa joie. J’ai cru comprendre qu’elle vous avez sauvé la vie avant que tout ça n’arrive. Vous avez une dette envers elle, tachez de vous en souvenir ! »


Beren savait très bien qu’il avait une dette envers Lisye même si il était sur que jamais elle ne lui demanderait quoi que ce soit. Seulement les choses n’étaient pas aussi simples que l’Elfe les imaginait. Arwina se leva donc pour aller se reposer. Depuis que Lisye avait perdu connaissance il y a de ça 3 semaines, elle la veillait en alternance avec Beren ne voulant pas la laisser seule. Beren prit donc place sur la chaise à côté du lit de Lisye et posa sa main sur sa main droite, il entendit donc Arwina ouvrir la porte pour sortir mais celle-ci s’immobilisa.

« -Ne vous inquiétez pas tant pour votre arme ! Je ne suis pas encore morte ! »

C’était la voix de Lisye, elle venait de se réveiller et se redressait tant bien que mal sur son lit dégageant ainsi sa main de celle de Beren. Elle remarqua que la blessure de son bras était cicatrisée mais qu’elle avait un bandage autour des côtés sûrement à cause de la chute. Arwina fit demi tour et vint s’asseoir sur le bord du lit de son amie.

« -Ne me refait plus jamais une peur pareil Lisye, j’ai cru que mon cœur aller s’arrêter ! Mais, … tu as été formidable ! Comment as-tu fait ça ?
-Je ne sais pas trop ! Ma marque à changer et mon épée s’est retrouver envelopper d’une lumière bleu. C’était très étrange !
-Comment ça ta marque à changer ? Questionna Beren. »


Lisye regarda de nouveau sa marque qui était redevenue comme avant.

« -Regarde Arwina ! Tu vois la marque là en forme d’étoile ? Et bien, elle était au centre de l’étoile ! Je ne sais pas comment cela s’est produit mais je pense que c’est ce qui a déclenché la lumière bleue.
-Lisye, les symboles à l’intérieur de ta marque symbolise les différentes formes de pouvoirs !
-Comment ça ?
-Regarde ! Celui là représente le feu, c’est celui que je possède comme tu as dû t’en rendre compte ! Ensuite tu as le vent, la terre, l’illusion, la création, la lumière, les ténèbres, la glace, l’eau, la lumière et enfin au milieu l’esprit. Ces symboles sont connu de toute les créatures capable d’utiliser la magie, je ne te l’ai pas dit plus tôt de peur de t’effrayer. Jamais personne ne les à réunit sur une même marque car, c’est impossible enfin, c’est ce que je croyais. Lisye, tu ne dois pas utiliser la magie de ces symboles, tu entends ?
-Pourquoi ?
-Parce qu’un être humain ne peux pas les utiliser ! Déclara Beren blessé de voir Lisye l’ignorer. Vous n’avez pas accès à la magie donc l’utiliser à travers des symboles est très dangereux.
-Je vois, donc les symboles là sont ceux de la magie mais qu’en est-il de ceux qui sont tout autour ?
-Je l’ignore ! Répondit Arwina. C’est la première fois que je vois de tel symbole, et vous Beren ?
-C’est pareil pour moi ! »


Cependant, Lisye ne leur parla pas du livre qu’elle avait lut car cela ne lui sembla pas important mais le faite était qu’elle commençait à avoir peur.

« -Ecoute Lisye, ne t’occupe pas de cela pour l’instant, ce n’est pas important. Récupère déjà de tes blessures ensuite nous aviserons ! »

Lisye avait totalement confiance en Arwina car il n’y avait pas d’ombres dans ses yeux contrairement à ceux de Beren. Lisye ne savait pas ce cela voulait dire mais elle pensa que le faite de se sentir responsable de tout ça devait le perturber. De plus, elle avait horreur qu’il la regarde comme un vulgaire objet.

Il fallut une nouvelle semaine pour que Lisye soit capable de se lever et ses côtes lui faisaient encore mal. Elle décida alors d’aller parler avec Beren, elle voulait savoir certaines choses. Il fut alors assez surprit quand elle vint le rejoindre d’un air bien décider sur le banc où ils avaient parlé auparavant.


« -Tu devrais te reposer encore un peu Lisye !
-Je déteste rester enfermée en plus, je voudrais savoir certaines choses.
-Pourquoi ne pas poser tes questions à Arwina ? Demanda t’il jaloux de leur relation à toute les deux.
-Parce qu’Arwina est une Elfe et que j’ai besoin de parler à un Ange !
-Je vois ! Très bien, je réponds et ensuite ce sera ton tour !
-Votre roi avait bien un enfant ?
-Euh…oui mais…comment sais-tu cela ?
-Disons que j’ai mes sources ! J’aimerais le rencontrer !
-Pourquoi cela ?
-J’ai besoin de lui parler de certaines choses.
-J’ignore si cela est possible ! »


Pendant qu’ils parlaient, Lisye remarqua que les signes du cercle extérieur de sa marque s’étaient remis à bouger. Une combinaison de trois signes se répéter continuellement mais, Lisye ne savait pas ce que cela voulait dire.

« -Très bien, changement de sujet ! Qu’évoque le nom d’Agisia Ciria pour vous ?
-C’est le nom de ce monde. Je ne comprends pas ta question ! Que cherches-tu ?
-Je ne le sais pas moi-même, beaucoup de questions reste sans réponse. Pourquoi votre roi voulait-il une arme toute puissante ?
-Je ne sais pas moi ! Peut-être pour montrer à tous que nous en étions capable !
-Je ne crois pas à cette possibilité ! Il y a sûrement une véritable raison qui le pressait. »


Beren la regarda alors tandis qu’elle fixait l’horizon. Elle semblait avoir découvert certaines choses et cela le mit un peu mal à l’aise car, les secrets des Anges n’avaient jamais été percés à jour.

« -D’autres questions ?
-Une en faite mais je ne pense pas qu’il y ai de réponse valable !
-Quelle est-elle ?
-Qui êtes-vous réellement ? »


L’Ange fut surprit par cette question que Lisye ne lui avait jamais posée et à cet instant il fut déstabilisé. Puis, il s’apprêta à lui répondre quand elle l’en empêcha.

« -En fin de compte, je ne veux pas le savoir ! Dit-elle en souriant. Je crois que c’est mieux ainsi !
-C’était ta dernière question ? Demanda t’il en évitant son regard.
-Oui, à vous ! C’était le marché !
-Que ferais-tu si la personne en qui tu croyais le plus venait à te décevoir par ses choix ?
-Oula, ça c’est de la question ! Vous cherchez à savoir ce que j’ai dans la tête au cas où la reine arriverait à me capturer ?
-C’est à mon tour de poser des questions !
-Oui, c’est vrai ! Alors…hum…pas facile du tout ça ! Je pense que j’essaierais de comprendre son choix mais si celui-ci est contraire à mes principes alors, cette personne deviendrait mon ennemie.
-Même si cette personne était un membre de ta famille ?
-Euh…Là vous me posez une colle mais, je maintient ma réponse. Ca me briserait le cœur mais, il faut se battre pour ce que l’on croit. Cependant, en parler est bien plus facile qu’agir !
-Pourquoi ne pas me tutoyer Lisye ?
-Parce que vous êtes un Ange. Peut importe ce qu’il se passera, je suis et resterais une humaine, la race inférieure donc, je vous dois le respect mais, nous sommes amis !
-Ce n’est pas assez ! Lâcha Beren à voix basse sans s’en rendre compte. »


Lisye regarda sa marque qui ne cessait de bouger puis, elle se figea sur un signe et le mot « mort » raisonna dans l’esprit de Lisye qui pâlit.

« -Lisye ça vas ?
-Je vais rentrer, du repos me ferait du bien ! »


Sur ce, elle se leva laissant Beren dans la perplexité. Cependant, Lisye se rendait compte que plus le temps passait plus elle maîtriser sa marque. C’est ainsi qu’elle comprit par elle-même que le cercle de symbole extérieur servait à faire des prédictions et donc que l’enchaînement de symboles devait former une phrase censée l’aider. Il lui fallait juste comprendre ce que chaque signe signifiait et ainsi en les associant, elle pourrait sûrement y voir plus clair.
De son côté, Beren était heureux et triste à la fois d’avoir put parler avec Lisye. Peu importait la situation, Lisye parlait toujours avec son cœur ce que lui n’avait pas fait depuis bien des années. En ce moment même, il ne savait pas exactement ce qu’il devait faire.

Enfin, Lisye fut remise totalement sur pieds et Arwina s’en assura par un entraînement et elle vit alors, que son amie n’avait rien perdu, sa force s’était même accrue. Alors, toute deux lors d’un dîner en compagnie du roi des Nains et de Beren, annoncèrent ce qu’elles avaient prévu.


« -Seigneur, commença Arwina, je vous remercie de votre hospitalité mais, il est temps pour nous deux de reprendre la route.
-Quoi ! S’exclama Beren. Vous n’y pensez pas ! La reine maléfique doit être folle de rage depuis sa défaite ici, les patrouilles seront multipliées pour mettre la main sur Lisye. C’est trop dangereux !
-C’est vrai mais j’ai promis à Arwina de rejoindre son royaume si elle me conduisait ici. Elle a tenue sa part du marché, c’est à moi à présent.
-C’est de la folie ! Souffla Beren.
-Je vous avoue que je préfèrerez que vous restiez ici Lisye mais, je n’ai aucun droit sur vous donc, vous partirez avec ma bénédiction. J’espère tout de même vous revoir.
-Tu tiens à ta liberté Lisye pourtant, après avoir refuser de faire allégeance au roi des Nains, tu t’en vas chez les Elfes. Tu ne croix pas que c’est ce qu’ils veulent ?
-Je ne suis pas idiote Beren ! Je suis tout à fait consciente que les Elfes vont vouloir me soumettre cependant, je sais que je dois m’y rendre, des réponses m’y attendent.
-La mort aussi je te signale !
-La reine maléfique ne peut atteindre notre royaume, nous y serons donc en sécurité ! N’ayez pas peur pour votre arme Beren !
-Vous pourriez éviter de m’appeler ainsi tout les deux ? C’est déjà assez difficile comme ça en plus, je ne suis pas l’arme mais la carte si on veut.
-Pour moi tu es mon amie Lisye et pas une arme ou une carte comme tu dis ! Déclara Arwina. Cependant, je ne suis pas persuadée que ce soit le cas pour tout le monde !
-Et qu’est-ce qui vous permet d’affirmer une telle chose ? Demanda Beren.
-Je n’apprécie pas du tout l’expression qu’il y a dans vos yeux ! De plus, nous ne savons rien de vous et même si Lisye semble en savoir un peu plus que moi, je reste persuadée que nous devons nous méfier de vous !
-Les Elfes ne changeront jamais, tout ce qui les intéresse c’est leur petite personne, le reste étant inutile !
-Que savez vous de notre race pour affirmer une telle chose ?
-J’en sais bien assez ! Votre ego est surdimensionné !
-Notre race résiste à Orialiss au moins ! Contrairement à ceux qui se sont soumis ! »


A cette affirmation, Lisye se leva et quitta la table sans un mot. Ces querelles de race l’énervée au plus haut point car, c’était grâce à elles qu’Orialiss avait put prendre le contrôle. Pourquoi les gens ne pouvaient-ils pas s’entendre ou tout du moins se supporter ? C’était à cause de cela qu’elle avait toujours été rejeter par tous, parce qu’elle était différente. C’est alors qu’elle se mit à penser à la reine maléfique qui devait se sentir bien seule elle aussi de par sa différence. Quand elle y réfléchissait, elle avait l’impression qu’Orialiss par ses attaques pouvait rassembler toutes les races sous la même bannière. Elle chassa aussitôt cette pensée de son esprit, il ne fallait pas penser comme cela après tout, elle avait massacré la race des Anges sans pitié.
Elle regagna donc sa chambre pour s’y reposer vue qu’Arwina et elle partirait dès le lendemain. Allongée sur son lit, la jeune femme regardait le plafond quand sa marque étincela légèrement comme pour l’appeler. Elle la regarda donc et vit un enchaînement de trois symboles, une indication sûrement. Sans y faire attention, elle ignora toute pensée étrangère pour ne se concentrer que sur ces marques qui se répétait en boucle. « Temps, chercher, chemin » voila les trois mots qu’elle visualisa dans son esprit. L’indication était donc clair, il était grand temps pour elle de trouver son propre chemin, de suivre son instinct. Pour elle la route qui lui semblait logique était celle qui la conduirait chez les Elfes donc, elle partirait là bas, sa décision était prise. La marque cessa alors toute activité et Lisye s’endormit alors du sommeille du juste, sachant un peu ce qu’elle devait faire.

*
Le lendemain matin, Arwina vint réveiller Lisye à l’aube comme convenue. Elle voulait profiter des premiers rayons du soleil afin de progresser sous leur protection car si il y avait bien une chose que les Spectres détestaient, c’était les premiers rayons du jour. En effet, ceux-ci troublaient leur vision et leur faisait perdre leur moyen c’est donc pour cela, qu’on les voyait apparaître qu’une heure après que le soleil soit lever.
Lisye se leva donc, contente d’avoir enfin un but à atteindre malgré la menace qui planait sur elle, son cœur était joyeux ce matin là. Elle s’habilla rapidement et avec Arwina a ses côtés, elle prirent un rapide petit déjeuner leurs affaires ayant étaient préparer la veille. La cité était déserte à cette heure, les Nains préférant l’abri de leur ville dans la montagne. Lisye n’avait pas manqué de les remercier pour leur accueil la veille ainsi que pour leur courage. Arwina souriait de voire Lisye évoluer si aisément dans un environnement inconnu ce qui lui rappela que la reine maléfique avait également cette aisance. Tout à coup, elle fut frapper par le faite que si la reine arrivait à s’emparer de Lisye alors, tout serait perdu de par ses facultés qui, Arwina en était sur, étaient hors du commun. Lisye avait remarqué l’inquiétude sur le visage de son amie qui ne se troublait pas si facilement.


« -Arwina, commença t’elle en lui prenant la main, je ne la laisserait pas m’avoir si facilement !
-Tu lis dans mes pensées ? Demanda l’Elfe.
-Non, je ne sais pas comment faire d’ailleurs, tu oublies que c’est un pouvoir d’Elfe.
-Je m’attends a tout de ta part avec cette marque sur ta main !
-Que vois-tu en moi Arwina ?
-Je vois de la détermination, du courage, un caractère fort et…
-Et ?
-Ton choix de mourir plutôt que de laisser la reine acquérir le pouvoir qu’elle convoite !
-Tu es rassuré ?
-Je ne doute pas de toi Lisye mais plutôt de l’avenir !
-Les Elfe ne sont-ils pas capables de voir l’avenir dans les étoiles ?
-Je vois que tu as visité la bibliothèque de la cité ! Plaisanta Arwina. En effet, et je vois des épreuves devant nous !
-Dans ce cas, occupons nous d’elles et ensuite, créons l’avenir que ce monde demande ! »


Arwina était toujours surprise de la franchise de la jeune humaine qui parlait aisément avec son cœur. Il n’y avait pas la moindre trace d’ombre dans celui-ci mais, l’Elfe savait par expérience que les ténèbres pouvaient survenir sous de nombreuse forme.
Ayant de nouveau le moral grâce a cette humaine qui la soutenait alors que cela devait être l’inverse, Arwina conduisit son amie à l’écurie afin qu’elles prennent leur chevaux qui était déjà prêt. Une fois arrivait devant l’écurie, Arwina et Lisye furent surprise de voir Beren qui scellait son cheval. Il partait donc mais pourquoi si soudainement ? Arwina le regarda voulant sonder son esprit mais elle se heurta à un mur impénétrable. Beren avait remarqué sa tentative mais, il l’ignora ne voulant pas se disputer de nouveau avec l’Elfe.


« -Vous avez décider de nous accompagner ? Demanda suspicieuse Arwina.
-Non rassurez vous, ma route est différente de la votre !
-Où allez-vous ? Se renseigna Lisye.
-Es-tu inquiète pour moi Lisye ? Répondit-il en lui souriant.
-Je mentirais en disant que non mais, vous n’avez pas répondu !
-Pourquoi ne pas venir avec moi pour le savoir ? »


A cela, Arwina se tendit. Alors c’était là qu’il voulait en venir, il voulait emmener Lisye mais, elle ne le laisserait pas faire. Elle n’aimait pas cet homme qui prenait des airs supérieurs et qui cachait tant de chose dans ses yeux. Seulement, avant qu’elle ne puisse dire quelque chose, Lisye avait parlé.

« -Nos chemin ne se suivent pas Beren !
-Comment peux-tu en être aussi sur ?
-Je vais chez les Elfes, ma décision est prise !
-Ma présence te fait peur !
-Non Beren, je vous ai accordé ma confiance sans condition mais… »


Lisye ne continua pas sa phrase. Ses sentiments étaient très confus à propos de cet homme qu’elle savait être un Ange. Il y avait une chose de sûr, c’est que sa marque réagissait toujours quand elle lui parlait, elle la mettait en garde mais elle ne savait pas pourquoi. Le mot « mort » qu’elle avait vu lors de leur dernière conversation sonnait dans sa tête et elle était persuadée que sa présence a ses côtés, conduirait à la perte de cet Ange. Chassant ses pensées de son esprit elle se tourna vers Arwina.

« -Allons-y ! »

Les deux femmes enfourchèrent leur monture tandis que Beren sur la sienne ne pouvait détacher son regard de Lisye cherchant à comprendre quelque chose. Arwina fit avancer sa monture et Lisye lança la sienne a sa suite quand Beren l’en empêcha plaçant son propre cheval devant le sien.

« -Lisye, m’attendras-tu dans le royaume des Elfes ?
-Ce n’est pas une bonne idée !
-J’aimerais pourtant que tu le fasses !
-Je….Commença Lisye en regardant sa marque qui réagissait. J’aimerai beaucoup que vous reveniez pour moi ! »


Lisye avait dit ce que contenait son cœur car, il ne servait a rien de se mentir. Elle savait que son cœur avait choisit cette homme dès que son regard s’était posé sur lui. Le jour de leur rencontre, elle lui aurait tout donné si il lui avait demandé et elle savait très bien que par sa condition d’Ange, il connaissait ses sentiments. Beren la regardait souriant de voir sa gène face a lui mais aussi, parce qu’il savait que cette femme avait quelque chose qui faisait battre son cœur. Cependant, il ne voulait pas s’attacher à elle mais, la savoir attacher a lui, lui permettrait de veiller sur elle. Il avança sa main vers elle pour lui caresser la joue ce qu’elle ne l’empêcha pas de faire.
La jeune humaine voulait rester avec lui à cet instant et oublier toute cette histoire de prophétie et d’arme mais, quelque chose la ramena sur terre. Beren avait plongé ses yeux dans les siens et elle y vit quelque chose qui la déboussola. Elle comprit alors, que leur route ne se suivaient pas du moins, pour l’instant pensa t’elle.


« -Alors attends moi !
-Non Beren, je ne vous attendrai pas !
-Mais…Tu as dit que…
-Mon cœur vous fait confiance Beren et vous le savez très bien car, vous pouvez lire en moi. Cependant, ma tête me dit de vous éviter et c’est ce que je vais faire !
-Tes propos sont blessant Lisye !
-N’avez-vous donc rien à me dire ?
-Quoi ? Non, je ne vois pas de quoi tu parles !
-Pourquoi je ne vous crois pas ? Déclara t’elle en le repoussant.
-Lisye, tu peux avoir confiance en moi ! Je ne te veux aucun mal, juste t’avoir à mes côtés ! »


Lisye était perdu dans tout ça et ne savait plus du tout quoi penser, trop de choses se bousculaient en elle. Lisye lui avait laissé une chance de lui parler et il ne l’avait pas saisit. Respirant calmement elle reprit.

« -Je vous fait confiance Beren comme je n’ai jamais put le faire auparavant, n’en doutez pas et respectez cela ! »

Sur ce elle fit bouger son cheval pour qu’il contourne celui de Beren et elle rejoignit Arwina a la porte de la cité. Arrivée à sa hauteur, elle s’arrêta et baissa les yeux. Son amie comprit alors qu’il s’était passé quelque chose mais elle ne lui demanda rien. Arwina lança son cheval au galop et Lisye fit de même malgré le faite que Beren l’appelait. Lisye savait en son cœur que si elle s’arrêtait, elle apprendrait quelque chose qu’elle ne voulait pas savoir, elle l’ignora donc concentrer sur la tâche qui lui incombait.
Quand à Beren, il la regarda partir le cœur lourd sachant pertinemment qu’il n’aurait jamais dû la laisser partir. Lisye était condamnée à rejoindre la reine maléfique quoi qu’elle fasse, il l’avait vue dans les étoiles. Il savait qu’Arwina l’avait vue également mais tout comme lui, elle lui avait caché cette information. Depuis qu’il avait vue ça, il avait changé ses plans et compter bien pouvoir changer l’avenir de la jeune humaine et c’est pour cela, qu’il ne lui avait pas dit où il se rendait. Malgré tout, il ne comprenait pas pourquoi elle lui faisait confiance de cette façon après tout, elle n’avait vue de lui que ce qu’il lui avait laissé voire. Tout un tas de questions et de sentiments qu’il ignorait se livrer bataille en lui. Alors pour ne plus y penser, il lança son cheval au galop et prit le chemin qu’il s’était tracer et duquel il ne pouvait se libéré.

Sur la route, Arwina jetait de fréquent coup d’œil à sa compagne de route.


« -Qu’y a-t-il Lisye ? Pourquoi es-tu si triste d’un coup ?
-Parce que je sais que quelque chose de terrible va se produire et que j’ignore de quoi il s’agit !
-Comment peux-tu affirmer une chose pareille ? Je n’ai rien vue de ce genre !
-Je ne sais pas comment mais, je le sais. Il se trame quelque chose autour de moi et je ne vois pas de quoi il s’agit ! J’ai parfois l’impression que la reine maléfique est juste derrière moi, à mes côtés.
-Nous ne la laisserons pas faire Lisye, peut importe la façon dont elle s’y prendra, elle échouera ! »


Lisye semblait un peu rassurée mais malgré leur amitié, Arwina ne pouvait lui révélait ce qu’il allait se passer mais elle la protègerait même a son insu si il le fallait.
Les deux femmes faisaient à présent la route inverse pour retourner à Harch afin de reprendre leur route initiale. Lisye regardait seulement la route son esprit étant torturé pas des tas de questions sans réponses. Elle avait mit sur sa main droite un gant de cuir sans doigt que les Nains lui avaient offert afin de dissimuler sa marque qui était bien trop visible. La route défilait devant elles en silence, on n’entendait que le bruit des pas des chevaux au galop et leur respiration.
Ayant prit assez d’avance pour aujourd’hui, les deux femmes établirent un campement non loin de la Mir où Lisye avait donné son premier combat sauf que là, elles étaient sur la rive opposé. Arwina entraîna la jeune femme dans un combat pour lui changer les idées mais, cela ne fonctionna pas, son esprit était toujours aussi embrouillé. Finalement, elles se posèrent devant le feu Arwina ne sachant pas quoi faire pour lui remonter le moral. Elle avait sondé son amie et avait vue que son cœur était blessé à cause de Beren mais pour une raison que Lisye ignorait ce qu’elle ne comprit pas d’avantage. Quand tout à coup, la marque de Lisye eut une violente réaction qui lui arracha un cri de douleur. Aussitôt, Arwina se rapprocha de son amie.


« -Lisye qu’est-ce que tu fais ? On t’a dit de ne pas utiliser la magie !
-Mais, … je n’y suis pour rien ! »


Ne comprenant pas plus, Arwina regarda son amie retirer le gant qui recouvrait sa marque et ce qu’elle vit la figea sur place. En effet, c’était la première fois qu’elle voyait le cercle extérieur de symbole bouger sur la marque de Lisye. Une série de signes était désignée par un cercle rouge et se répéter en brillant.

« -Qu’est-ce qui se passe Lisye ?
-Je ne sais pas mais on dirait qu’on veut me dire quelque chose ! Cependant, c’est la première fois qu’elle me fait aussi mal !
-Tu dois apaiser ton esprit mon amie. Si comme tu me la dis ces symboles servent à faire des prédictions ou à répondre à tes questions, il faut que tu fasses la paix en toi pour comprendre.
-Facile a dire ça !
-Lisye, je ne voulais pas te le dire mais, tu devrais ignorer Beren ! Je sais que tu tiens a lui mais, quelque chose me met mal à l’aise chez lui ! C’est étrange selon moi qu’il soit tombé chez toi comme par hasard et qu’il ait été chez les Nains alors que nous nous y rendions. Cela fait trop de coïncidence, il n’est pas clair !
-Tu dis cela parce que tu le détestes !
-Non, je dis ça parce que je suis inquiète pour toi contrairement à lui ! »


Lisye comprenait la peur de son amie et dû s’avouer qu’elle aussi ressentait une sorte de malaise en sa présence. Cela faisant trop mal d’y penser ou d’en parler, Lisye décida de verrouiller son cœur et de ne se concentrer que sur sa mission.
Elle tourna donc son esprit vers sa marque qui s’agitait tout autant et remarqua que le symbole magique de la glace se trouvait au centre, cela devait avoir un rapport avec le reste comme le lui fit remarquer l’Elfe. Elle lui posa alors une main sur l’épaule afin de l’apaiser en lui transmettant une vague de chaleur qui la détendit. Lisye, aidait par la chaleur, laissa les images montaient en elle et l’envahir afin de pouvoir les interpréter.


« -La reine maléfique a envoyait ses troupes à Harch persuader de nous y intercepter ! Des hommes lui ont raconter nous avoir vu et…ils sont mort !
-Ce n’est pas de ta faute Lisye !
-Le chemin est bloqué, continua t’elle pour ne pas se laisser envahir par la culpabilité.
-Elle nous tend un piège ! Il faut trouver un autre passage !
-Soria ! Il nous faut passer par là, c’est la seule solution !
-Le désert de glace ? Tu n’y penses pas Lisye ! Personne n’a jamais pu le traverser et même les Elfe le craigne. Hors de question de tenter ce chemin !
-Pourtant, dit Lisye en lui montrant le symbole magique de la glace, c’est par là que nous passerons !
-C’est pure folie ! Ta marque veut nous tuer ! Nous mourrons geler bien avant d’en avoir parcourut la moitié.
-Arwina, tu maîtrises le feu, ça ira de ce côté-là, de plus je peux t’aider si il le faut !
-Oh non ! Je te vois venir Lisye, tu n’utiliseras pas la magie c’est beaucoup trop dangereux ! De plus, ce n’est le froid qui me fait peur mais ce gigantesque labyrinthe ! On s’y perdra Lisye !
-Je suis sûr que tout se passera bien Arwina ! Les choses n’arrivent jamais par hasard donc je ne crois pas que nous périrons là bas, ce n’est pas ce qui a été prévu pour nous !
-Ta confiance te perdra Lisye ! Déclara Arwina exaspérée. Mais je dois avouer que je n’ai pas de meilleure idée pour le moment donc, nous tenterons notre chance par Soria. »


Lisye souria a son amie a qui décidemment, elle lançait de nombreuses épreuves. En effet, si elle n’avait pas voulut faire un détour par la cité des Nains et bien, elles auraient put passer sans avoir à affronter le désert de glace. Il y avait de nombreuses histoires sur ce territoire geler et tous annoncer la mort a ceux qui osaient s’y aventurer. On racontait même qu’une créature horrible y vivait ce qui n’encourageait pas les deux femmes dans leur entreprise.
La décision était prise. Elles se rendraient d’abord à Zaïa, village plus au sud le plus proche du désert glacé pour s’y ravitailler puis, elles traverseraient ce désert. Cela n’allait pas être facile car, il n’existait aucune carte pour se sortir de là ni de conseil pour pouvoir l’affronter. Cependant, Arwina semblait être troublé par quelque chose.


« -Arwina ? Qu’est-ce qui te tracasse autant ?
-Je trouve étrange que la reine maléfique ait placé ses troupes justement sur la route que nous voulions emprunter.
-Je ne te suis pas !
-Je pense que quelqu’un l’a informé de notre départ ainsi que de la route que nous voulions prendre !
-Mais c’est ridicule ! A part nous, personne ne savait où nous allions !
-Personne ! En es-tu sûr Lisye ?
-Il est hors de question de penser que les Nains auraient put nous trahir ! Ce sont des amis !
-Je ne pensais pas a eux Lisye !
-A qui alors ? Cesse de jouer aux devinettes !
-Qui te connais Lisye ? Qui savait que nous partions ? Qui est assez proche de toi pour le savoir ?
-Non ! Je t’arrêt tout de suite ! Il est impossible que Beren nous ait trahi, j’en suis persuadé !
-Tu parles avec ton cœur Lisye et pas avec ta tête ! Essaie d’être objective 5 minutes, il est le coupable tout désigner.
-Orialiss peut-elle prédire l’avenir tout comme ma marque me permet de le faire ?
-J’ignore tout des pouvoirs de la reine mais, tu cherches une justification où il n’y en a pas besoin ! Beren est tout à fait capable de faire cela et…
-Ca suffit ! Comment peux-tu l’accuser alors que tu ignores tout des pouvoirs d’Orialiss ? Il est fort probable que ce soit ainsi qu’elle l’ait su plutôt que de dire que Beren m’aurait trahi ! Il n’aurait jamais fait ça !
-Pourquoi ? Parce que tu lui fais confiance, laisse moi rire ! Lisye sais-tu au moins comment et pourquoi il est atterrit chez toi ?
-Non et je ne vois pas le rapport !
-Moi je le vois ! Il est peut être arriver a toi de cette façon afin d’abaisser ta défense !
-Tu sous entends donc qu’il travaillerait pour la reine maléfique qui à massacrer la race des Anges ?
-Oui, l’hypothèse est plausible et si tu y réfléchis, tu verras qu’elle n’est pas dénuée de sens.
-Au contraire, il est ridicule de penser ça ! Il ne pourra pas me trahir, je le sais !
-Lisye, tu refuses de voir que ce que je dis peut être envisageable ! Ne laisse pas ton cœur influencer tes actes, tu y perdras beaucoup !
-Je sais qu’il n’est pour rien là dedans et que c’est Orialiss qui est derrière tout ça ! Je ne sais pas comment elle a fait mais, ses pouvoirs son peut être très puissant, après tout, on en ignore les limites !
-Lisye…
-Je ne veux plus en parler ! »


Sur ce, Lisye s’enroula dans sa couverture signifiant qu’elle voulait dormir. Elle était en colère contre Arwina pour les accusations qu’elle avait formulées contre Beren. Certes elle ignorait qu’il s’agissait d’un Anges et donc, qu’il ne pouvait pas être du côté de celle qui les avait détruit mais, elle lui en voulait de ne pas lui faire confiance sur ce sujet. Arwina regarda Lisye s’isoler en faisant semblant de dormir et senti sa colère a son égard c’est alors qu’elle comprit que Beren serait un sujet de discorde entre elles. Elle décida donc de laisser tomber sachant pertinemment que dans le royaume des Elfes, elle oublierait tout ça alors, elle se coucha également en regardant les étoiles.
Le lendemain matin, les deux femmes reprirent leur route avec pour destination : Zaïa plus au sud.
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MessageSujet: Re: Roman : Agisia Ciria (en cours)   Roman : Agisia Ciria (en cours) Icon_minitimeJeu 16 Mai 2013 - 11:01

IV – Orialiss


Ichbar était craint non seulement de part son relief aride et sombre mais aussi, de part la forteresse noire qui y siégeait. Cette gigantesque tour était taillée dans une colonne de roc plus noire que le charbon sur laquelle, le soleil n’avait que peu d’emprise. C’est dans ce domaine que vivait la reine Orialiss crainte de toutes les races d’Agisia Ciria.
C’est 10 ans plus tôt, que la jeune Orialiss avait prit le pouvoir et elle en était très fière. Dans sa chambre majestueuse, assise sur son lit par ce matin, elle se rappelait ce coup d’éclat qui inspirait tellement de crainte aux autres. En effet, malgré son jeune age, elle avait battu les Anges en leur infligeant une cuisante défaite. Pour elle, ce n’était que des idiots imbus de leur personne qui ne faisaient rien pour les autres se contentant de regarder les races se détester et se combattre. Cela, elle ne l’avait pas supporté malgré les remontrances de son père qui ne cessait de lui dire qu’elle ne comprenait rien à rien. Cependant, elle ne comprenait pas pourquoi son père réagissait ainsi alors que la race des hommes étaient considérait comme le plus inutile et primaire de toute.
Alors, voulant apprendre la discipline a sa fille, le roi des hommes l’avait envoyé vivre parmis le peuple afin de lui apprendre l’humilité. Elle l’avait haïe pour cela mais avec le recul, elle savait qu’il avait dû s’en mordre les doigts. En effet, c’est lors de ces nombreuses promenades, seule dans le royaume, qu’Orialiss avait découvert une ancienne civilisation et ses secrets. Cela lui avait prit beaucoup de temps et d’énergie mais le jeu en avait valut la chandelle. En effet, elle avait découvert que ce lieu avait appartenu aux Anges du temps où ils vivaient dans ce royaume avant de s’exiler. Ce faisant, ils avaient oublié une partie de leur secret, un pouvoir d’une grande puissance qu’elle s’était approprier. C’est alors, qu’avec ce pouvoir, elle avait décidé de rassembler les races sous une seule bannière et pour cela, elle avait affronter les Anges et leur passivité qu’elle haïssait.
Cela avait été d’une simplicité qu’elle n’en était pas revenue sur le coup. Ces idiots n’avaient rien vu venir et avant qu’ils se rendent compte de quoi que ce soit, Orialiss avait annihiler leur race. Ensuite, ce fut un jeu d’enfant de conquérir le royaume d’Humilia. Orialiss était d’accord avec les Anges sur ce point : les humains étaient faible. Leur cupidité et leur peur lui avaient permis de s’approprier ce royaume sans difficultés car, chacun d’entre eux été près à vendre son voisin ou sa famille pour quelques bien et richesse, il suffisait de le leur demander. Décidemment, tout avait été bien facile de ce côté-là tout comme l’exécution de sa mère qui avait eut le culot de la renier. Quand a son père, il s’était enfoui mais elle avait finalement réussit a l’avoir. Dans la foulée, elle avait put mettre la main sur un petit nombre d’Elfes mais, leur torture n’avait rien apporté et Orialiss ignorait toujours comment atteindre leur royaume.
En effet, celui-ci lui échappait toujours ce qui la rendait folle de rage. Mais comment ce roi pouvait-il lui dissimuler la présence de son royaume alors qu’elle était beaucoup plus puissante que lui ? Cette question harcelait l’esprit de la reine tous les jours et à chaque fois, elle devait faire avec le faite qu’elle n’avait pas la solution. Puis, un jour, elle s’était rappelée de cette magnifique lumière qui était apparut dans le royaume des Anges lors de leur destruction. En fouillant parmis les ruines, elle avait découvert qu’ils avaient créé une arme surpuissante et qu’elle avait été lâchée dans la nature juste avant qu’elle ne puisse mettre la main dessus. C’était donc cela qu’elle recherchait avec fougue pour pouvoir faire plier le royaume des Elfes qui la narguait depuis ces 10 dernières années. La seule chose qu’elle savait de cette arme, était le dessin d’une marque sur un morceau de papier qui avait faillit brûler, elle l’avait sauvé de la destruction juste à temps. Cependant, ces 10 années de recherche n’avaient rien donné et Orialiss avait perdu l’espoir de la trouver.
Heureusement, le destin semblait être de son côté. En effet, ses espions avaient découvert l’existence d’une jeune femme blonde qui arborait une marque sur la main droite. Elle leur avait demander de reproduire ce dessin et a sa grande surprise, elle avait constater qu’il était identique à celui trouver chez les Anges. L’espoir lui était donc revenu car, cette femme vivait dans son royaume donc, elle pourrait mettre la main dessus assez facilement. Cependant, une bonne nouvelle arrivait souvent suivit d’une mauvaise. En effet, alors qu’elle avait envoyé un groupe à Klorus pour la capturer, ils avaient était battus et la femme avait disparut tout comme plus tard, le poste avancer qu’elle avait posté le long de la Mir sur la route de la cité Naine. C’est ainsi qu’elle avait su que sa proie se dirigeait vers les Nains, d’où la double nécessiter de leur destruction. C’est alors qu’on lui avait annoncé la mort d’un de ses spectres sûrement tuer par la femme blonde. Ce jour là, sa rage avait explosé et des têtes étaient tombées pour cet échec mais, la preuve de sa puissance lui donner encore plus envie de la posséder.
Elle en avait assez de ces mauvaises nouvelles ainsi, quand elle avait apprit par un de ses espions sa volonté de rejoindre le royaume des Elfes, elle avait décidé de lui tendre un piège le long de la Morriana pour la capturer elle et l’Elfe qui l’accompagnait. Etrangement, la femme n’était pas encore entre ses mains et elle se rendit dans la salle du trône pour y entendre les dernières nouvelles de ses soldats. Ceux-ci étaient humains ou des être des ténèbres qui tous, lui obéissaient aveuglément sans discuter. Quand elle s’installa sur son trône toujours vêtu de son armure qui dissimuler son apparence, Orialiss regarda ses généraux qui ne disait mots, agenouillées devant elle.


« -Quand est-il du piège le long de la Morriana ? Demanda Orialiss d’un ton qui ordonner une réponse.
-Il semblerait que la proie ait changé d’itinéraire ma reine ! Nous l’avons perdue de vue !
-QUOI ! Votre incapacité est navrante ! Comment voulez-vous que je règne sur ce monde si je suis entouré d’incapable ?
-Ma reine, nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour répondre a vos attente mais, nous ne sommes que de modeste serviteur alors, si sa majesté pouvait venir en personne je suis sûr que…
-Tu oses ordonner à ta reine d’aller capturer elle-même cette femme ?
-Je…Non bien sur que non ma reine ! Je pensais juste que… »


A cet instant un éclair noir frappa l’homme qui tomba mort sur le sol. Aussitôt, des esclaves vinrent se saisirent de l’homme mort pour le traîner à l’extérieur.

« -Ne perdez pas de temps à réfléchir, je m’en occupe ! Personne ne sait donc où se trouve notre proie ? »

Mais Orialiss ne reçut aucune réponse car, la femme avait disparut et ils ne savaient absolument pas où elle pouvait se trouver. D’un geste, la reine maléfique congédia tous ses généraux qui quittèrent la salle du trône sans tarder heureux d’être toujours en vie.

« -Montre toi Nereb ! »

A cet appel, un homme en armure apparut aux côtés de la reine maléfique. Il ne s’agenouilla pas devant elle comme l’avait fait les autres et lui, osait soutenir son regard.

« -Tu es toujours aussi rapide à ce que je vois !
-Toujours pour servir ma reine !
-Sais-tu où se trouve cette femme que je recherche ?
-Je….Hésita Nereb. Il semblerait qu’elle ait prit la direction de Soria !
-Ce n’est pas bon tout ça ! Ce désert de glace est très dangereux et il serait fâcheux qu’elle y périsse. Tu étais présent lors de l’attaque contre les Nains, dit moi ce que tu sais sur elle !
-Je ne sais pas grand-chose ma reine juste des ouïes dire !
-Ne joue pas un double jeu avec moi Nereb ! Nous sommes liées tout les deux alors, ne t’avise pas de me trahir ou tu le regretteras !
-Je ne me le permettrais pas ma reine ! Je sais que la femme s’appel Lisye et qu’elle est accompagnée d’une Elfe.
-Lisye ! Quand est-il de ses pouvoirs ?
-Elle est incapable de les utiliser volontairement. D’après ce que j’ai vue de son combat contre le Spectre, il semblerait qu’elle ait juste eu de la chance.
-Je vois ! Il va nous falloir être prudent avec elle, il ne faut pas que cette humaine meure bêtement en utilisant ses pouvoirs ! Je la veux vivante, il va donc falloir faire preuve de ruse pour la rencontrer.
-Vous voulez aller à sa rencontre ma reine ? »


Orialiss regarda alors Nereb qui semblait inquiet et posa sa main sur son visage avant de l’embrasser.

« -Nous nous connaissons depuis longtemps tout les deux et je pensais que tu me comprenais mieux que ça ! Je ne peux pas l’affronter pour l’instant mais j’ai d’autre plan pour elle. Cette arme ne me sert à rien dans l’état actuel car elle est incomplète. Laissons là trouver ce que nous cherchons, ensuite il sera temps de la capturer !
-Cela est-il si important pour vous de posséder une telle arme ? Vous contrôlez déjà le royaume d’Humilia, ainsi que d’incroyable pouvoir cela ne vous suffit pas ?
-Aurais-tu oublié notre rêve Nereb ? Celui qui vise a unir toute les race afin d’instaurer une nouvelle ère de paix et de prospérité ? Le royaume d’Elfasie est une insulte à notre idéalisme, il doit donc se soumettre et pour cela, je dois percer leur défense !
-Cette solution me semble tout de même bien radicale comme le massacre de la race des Anges !
-Ces crétins ! Se moqua Orialiss. Jamais ils n’auraient comprit notre point de vue et c’est pour cela qu’ils sont morts si facilement. Ne regrette pas d’avoir été a mes côté a ce moment, ils ont eu ce qu’ils méritaient pour avoir laisser Agisia Cirias dépérir et devenir décadent.
-Mais, des négociations ne pourraient-elles pas être entamé avec les Elfes pour les rallier à notre cause ?
-Des négociations ? Avec leur ego surdimensionné ? Laisse moi rire ! Tu sais aussi bien que moi que seul la force pourra les faire se rallier à notre cause. Qu’est-ce que tu as aujourd’hui ?
-Je commence à me demander si nous employons la bonne méthode Orialiss ! Ne pouvons-nous pas leur laisser une chance et leur faire confiance ?
-Confiance ? Depuis quand ce mot t’inspire t’il ? Dois-je te rappeler que je suis la seule à avoir cru en toi et en tes idées et que depuis, je te soutiens dans leurs réalisations ?
-Bien sur que non ma reine mais, je me pose des questions !
-Ces questions n’ont pas lieu d’être Nereb ! Tu es celui qui m’a permis d’atteindre le royaume des Anges, tu es donc responsable de leur perte ! Qui pourrait bien t’aimer pour cela si ce n’est moi ? »


Disant cela, Orialiss se blotti dans les bras de l’homme pour le garder sous son emprise.

« -Nous avons affronter le monde ensemble mon amour et personne ne pourra jamais nous séparer ! Je me bats pour créer le monde dont nous rêvons ! Regarde moi le construire pour toi et continue de me faire confiance ! »

Nereb garda la reine maléfique dans ses bras rassurée par ce qu’elle venait de lui dire. Pendant ce temps, Orialiss dissimulait son sourire. En effet, de tous ses serviteurs, Nereb était celui sur lequel elle avait le plus d’emprise et elle s’en servait. Sa puissance étant ainsi a son service, elle pouvait faire de lui ce qu’elle voulait tellement il croyait tout ce qu’elle lui disait. Il fallait savoir que Nereb avait toujours était différent des autres de part son comportement et ses idées idéalistes si bien que, lorsqu’Orialiss et lui s’étaient rencontrer, elle n’avait eut qu’a le séduire. Pour cela, elle s’était servit de ses charmes mais aussi de ses paroles. Elle lui avait fait comprendre qu’elle aussi avait ces idées et que le seul moyen de les appliquer était de prendre le pouvoir. Ainsi rallier a sa cause, il lui avait donné accès au royaume des Anges de par ses pouvoirs qu’il avait associés aux siens et elle les avait détruit.
Nereb avait été rejeté de par sa différence et personne ne lui avait jamais fait confiance alors quand Orialiss lui était apparut, il y avait vu l’opportunité de ne plus être seul et de changer ce monde. La reine l’avait persuadé que la force était le seul moyen et il avait tout de suite approuver y comprit le massacre des Anges. En effet, leur présence était un frein à leur projet. Cependant, depuis quelques jours, Nereb commençait à se demander si la force était bien le seul moyen et malgré les paroles rassurantes de sa fiancée, il restait perplexe et dubitatif, comprenant peu à peu qu’il n’avait peut être pas prit le bon chemin. Cependant, Orialiss était sa fiancée et il devait donc la soutenir quoiqu’il arrive et quoiqu’il fasse.


« -Je vais retourner dans le royaume d’Humilia ! Déclara Nereb.
-Oui vas-y ! J’ai besoin que tu y sois pour garder tout ça à l’œil !
-Bien ma reine ! »


Sur ce, il la salua et s’apprêta à disparaître quand elle le retint.

« -A propos, as-tu trouver des informations sur ce que je t’ai demander ?
-Pas encore ma reine ! Il semblerait que cela soit hors de ma porter pour l’instant !
-Peut être le trouvera t’elle ! Dit avec espoir Orialiss. Ainsi en la capturant nous ferons d’une pierre deux coups !
-Je comprends Orialiss ! Je vais tâcher de trouver une piste à ce sujet ! »


Cette fois-ci il disparut totalement laissant la reine maléfique seule devant son trône. Elle semblait satisfaite de la tournure que prenaient ses plans mais, elle n’avait pas prévue que cette Lisye serait si difficile à capturer. Cependant, elle savait qu’elle la rencontrerait prochainement, ce n’était qu’une question de temps. En effet, elle la voulait vivante car elle savait qu’elle ne pourrait pas s’approprier ses pouvoirs mais, elle savait déjà comment la rallier à sa cause tout comme elle l’avait fait avec Nereb.
Ses plans étaient en place, il n’y avait plus qu’à attendre le résultat.
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MessageSujet: Re: Roman : Agisia Ciria (en cours)   Roman : Agisia Ciria (en cours) Icon_minitimeJeu 16 Mai 2013 - 11:02

V – Soria


« Vous qui entrez ici prenez garde ! S’aventurer au-delà de cette limite vous apportera la mort et la désolation ! Voyageurs, passez votre chemin à moins d’être suffisamment fort pour affronter ce territoire désert et hostile. Vous voila prévenue ! »

Lisye et Arwina se tenait devant cet écriteau qui avait été placer à l’entrer de Soria pour mettre en garde les voyageurs. Elles avaient été se ravitailler en nourriture à Zaïa comme prévue et y avait laisser leur chevaux. En effet, il était inutile de les conduire en ces lieux car ils périraient à coups sur. A présent, elles regardaient cet écriteau avec appréhension et déjà, un vent froid vint effleurer leur corps gelant leur esprit. Tout à coup, elles ures envie de faire demi-tour face a cet obstacle mais, elles n’avaient pas d’autre solution. En effet, la reine maléfique s’était lancé a leur poursuite et il était pressant pour elles de rejoindre Elfasie afin de s’y abriter du danger que la reine représentait pour leur monde.

« -Ca donne pas envie ! Déclara Lisye brisant ainsi le silence.
-Oui, pas très rassurant tout ça ! Lisye tu es sûr de toi sur ce coup ?
-De toute façon, on n’a pas vraiment le choix ! »


Arwina contempla son amie, leur dispute à propos de Beren ayant été oubliée depuis quelques temps déjà. Les entraînements et ce nouveau mode de vie, qui avaient sculpté son corps ne pouvait plus la faire passer pour une faible femme. Elle était forte à présent que ce soit de caractère ou de par son physique. Ses formes étaient mieux dessinées à présent et Arwina se mit à penser qu’elle pourrait rivaliser avec la beauté des Elfes, ce qui était assez troublant.

« -Bon, je construits mon chemin à présent et il est temps de prendre ma vie entre mes mains ! Allons-y Arwina si tu veux toujours m’accompagner ?
-Si je veux toujours ? Que feras-tu sans moi ? Tu seras perdu en un rien de temps ! »


Disant cela, elle lui fit un clin d’œil et toute les deux se lancèrent a l’assaut du désert de glace auquel personne n’avait survécue. Lisye était enroulée dans une cape de voyage doublé en fourrure alors qu’Arwina ne portait que sa tenue de guerrière Elfique qui était assez légère il fallait l’avouer. Cependant, celle-ci ne semblait pas subir les assauts du froid et Lisye pensa que c’était grâce à sa maîtrise de la magie du feu alors, elle n’insista pas sur ce détail.

Il n’y avait rien de bien intéressant à observer dans ce désert. La glace s’étendait à perte de vue balayer par des bourrasques de vents qui gelaient Lisye jusqu'à l’os si bien qu’elle se demanda, comment elle pouvait encore les faire fonctionner. Peu à peu, elle finit pas s’y habituer et ignora totalement le froid pour ne se concentrer que sur sa route.
Quand à Arwina, elle utilisait ses yeux d’Elfes pour scruter cet endroit hostile. Elle remarqua qu’au sud, le désert était bordé d’immense paroi de glace lisse faisant face à la mer. De plus, a l’est comme au nord, la glace s’étendait à perte de vue semblant atteindre l’horizon a l’infinie. Cette vision, fit chuter un peu son moral mais, à voire Lisye avancer malgré sa condition lui donner confiance. En effet, Lisye était humaine donc moins résistante et forte qu’elle mais, son amie ne se plaignait jamais, elle semblait s’être résigner à son sort.


« -Dit moi Lisye, tu te souviens de ta famille ? Demanda t’elle pour occuper leurs esprit pendant quelles continuaient de marcher.
-Pas beaucoup en faite ! J’avais 5 ans quand mon père m’a déposé !
-Je vois ! Dit Arwina en remarquant que Lisye n’avait pas utiliser le mot abandonner.
-Dans mon plus vieux souvenir, je vois mon père surgir dans ma chambre comme si il était poursuivit, m’enrouler dans une cape de voyage et me tenir contre lui alors que nous chevauchions de nuit. Il m’a déposé puis, il est parti aussi vite que nous étions venue.
-Tu crois qu’il est toujours vivant ?
-Je l’espère et j’espère également le retrouver sur notre route !
-Tu ne te souviens de rien avant ça ? Ta maison, ta mère ou encore votre vie ?
-Non, je ne me souviens de rien d’autre ! C’est comme si ma mémoire avait effacé d’elle-même des choses mauvaises de mon esprit.
-Il a donc très bien put t’abandonner !
-C’est une possibilité mais, …je refuse d’y croire ! J’ai toujours était seule a cause de cette marque alors, je reste persuadé qu’un membre de ma famille est a ma recherche en ce moment. C’est idiot non ?
-Je ne trouve pas ! Il est normal de vouloir une famille !
-Tu as une famille toi ?
-Euh…oui ! J’ai encore mon père et mon frère aîné quand à ma mère…elle était dans le royaume des humains quand Orialiss a prit le pouvoir tout comme mon fiancé.
-Je suis désolée Arwina ! Je n’aurais pas dû te poser cette question !
-Ne t’excuse pas ! Après tout, c’est moi qui ai commencé !
-Je comprends mieux à présent pourquoi tu haïes autant les humains ! J’en ferai autant à ta place ! Ca doit être difficile pour toi de venir ici alors que c’est ma race qui a vendu ceux qui étaient chère à ton cœur !
-C’est vrai, je méprise les humains pour leur lâcheté.
-Et te voila contrainte de protéger une humaine !
-C’est vrai mais ce n’est pas une contrainte comme je le pensais avant. Tu es différente Lisye et j’ai confiance en toi, tu me redonnes confiance en la race humaine. Ils peuvent être fière d’avoir parmis eux une personne comme toi !
-Oui, a condition de réussir la mission que l’on m’a attribué !
-N’exige pas trop de toi-même et aies un peu confiance en toi. »


Lisye souria a son amie. Elle était contente de l’avoir à ses côtés malgré leur différence après tout, elles se battaient pour atteindre le même but. Cependant, pendant qu’elle marchait, elle ne put s’empêcher de penser à Beren qui était parti sans lui dire où. Il pouvait très bien être en danger quelque part qu’elle ne le saurait même pas ou pire encore, il pouvait être déjà mort. Lisye arrêta le cours de ses pensées refusant de penser à des choses aussi horribles. C’était un Ange, il pouvait donc se sortir de toute sorte de situation sans avoir besoin de l’aide d’une simple humaine.
A force de marcher, la nuit tomba et elles décidèrent de trouver un abri pour y passer la nuit. Elle le trouvèrent le long d’une paroi geler dans lequel il y avait un renfoncement les abritant du vent. C’est donc ici qu’elles se reposèrent et mangèrent. Cependant, Lisye remarqua que son amie tremblait de froid, elle ne devait pas être habituer à de telles températures. Elle prit donc place à côté d’elle et la recouvrit de sa cape afin, de la maintenir au chaud avec elle.


« -Reste au chaud Lisye et ne t’occupe pas de moi ! Je suis une Elfes et magicienne de feu alors…
-Dit ce que tu veux, je ne t’écoute pas !
-Pardon ?
-Je vois bien que tu as froid bien que tu sois une Elfes et une magicienne du feu donc, laisse ton ego de côté et accepte mon aide. Tu auras moins froid ainsi de plus, si tu utilise trop ta magie, tu te fatigueras ! »


Arwina laissa tomber car, elle savait que Lisye avait raison. Elle devait garder toutes ses forces au cas où elle en aurait besoin donc, elle laissa l’humaine partager sa chaleur avec elle. D’ailleurs, qu’elle ait aussi chaud la surpris, ce n’était pas normal. Alors prise d’un doute, elle retira à Lisye son gant et remarqua que le symbole du feu était au centre ce qui la mit en colère.

« -Lisye, on avait dit pas de magie !
-Quoi ? De quoi tu parles ?
-Tu moque pas de moi, c’est quoi ça ?
-Qu’est-ce que… ? Commença Lisye en voyant de quoi elle parlait.
-Ne joue pas les innocentes ! Tu ne dois pas utiliser ton énergie de cette façon !
-Mais je n’y suis pour rien ! Je te jure, je n’ai rien fait !
-Etrange ça ! Tu te sens anormalement fatiguer ?
-Non, juste la fatigue de la marche !
-J’ai l’impression que ta marque veille sur toi ! Elle réagit toute seule et ne t’épuise pas, c’est comme si elle avait une conscience.
-Ne dis pas des choses pareille tu vas me faire peur !
-Calme toi, ce n’est pas possible c’était juste pour te décrire ce qu’il se passait. Ta marque assure ta survie de façon automatique si tu préfères.
-Je vois !
-Aller, il faut dormir à présent pour être d’attaque demain matin ! »


Disant cela, Arwina se coucha sur le sol geler sur lequel Lisye avait étendu sa cape doubler en fourrure. Elle les protègerait ainsi du froid du sol mais pas du froid ambiant. Lisye regarda donc sa marque qui semblait cacher de nombreux secret puis se coucha aux côtés d’Arwina en passant son bras autour d’elle pour lui faire partager sa chaleur. Arwina ne bougea pas a ce geste mais remercia intérieurement Lisye pour sa bonté et sa gentillesse malgré tout, elle était un peu gêner de la situation. Elle était là pour veiller sur l’humaine et là, c’était le contraire qui se produisait. Finalement, elle parvint à s’endormir comme si de rien n’était suivit de peu par Lisye.

Quand le soleil se leva sur cette étendu glacé, la lumière ainsi produite réveilla les deux femmes. Une fois debout, elles s’étirèrent courbaturer par le froid mais vivante. Elles avaient survécu a une nuit dans ce désert et cela leur remonta un peu le moral, elle avalèrent donc un peu de viande sécher avant de poursuivre leur chemin. Au moins, elles étaient sûres de ne pas être suivit ici mais Arwina se demanda si on ne risquait pas de les attendre de l’autre côté. Cependant, elle décida de ne pas y penser pour l’instant, elle aurait bien le temps plus tard.


« -Dit moi Lisye, est-ce que ta marque t’as prévenue de quelque chose ?
-Non et comme je ne la contrôle pas, je n’arrive pas a la forcé a répondre a mes questions !
-Ce n’est rien ! Je pense qu’elle te préviendra si le danger est trop grand.
-Peut être mais un danger même minime peu nous coûter la vie ! C’est pour ça que j’aimerais la maîtriser mais, j’ignore comment faire ! Tu crois que ton peuple pourrait m’apprendre tout ça ?
-Je ne sais pas Lisye ! Nous ne partageons pas notre savoir de plus, chaque Elfe sait maîtriser sa magie à la naissance donc aucun besoin d’apprendre à l’utiliser !
-Il n’y a donc personne qui puisse m’apprendre à utiliser ce que je possède ?
-Je suis désolée mais, pourquoi vouloir maîtriser tout ça ? Tu te rends compte que personne ne possède toute les sorte de magie ! C’est très dangereux !
-Je le sais Arwina mais, si j’en viens à devoir affronter Orialiss, je pense que cette magie pourrait être utile ! »


Arwina ne répondit pas à Lisye de peur de la fâcher car, elle savait très bien ce que son père avait prévu pour l’humaine. Il allait tout simplement la retenir de force à Elfasie afin d’empêcher la reine d’obtenir plus de pouvoir et de s’en prendre à eux. Le sort des humains, il s’en moquait éperdument. C’est pour cela qu’elle n’abordait pas ce sujet avec Lisye sachant pertinemment qu’elle refuserait de se soumettre a cela, il était normal après tout qu’elle veuille protéger sa race. Elle était l’amie de Lisye mais elle ne pouvait pas la laisser libre au risque de voire son peuple détruit, le dilemme était terrible.

Trois jours s’écoulèrent lentement et sans aucun problème mais, les deux femmes commençaient à fatiguer et à penser qu’elles tournaient en rond ce qui, n’était pas faux. La peur, la fatigue et l’angoisse se faisaient de plus en plus importants éprouvant grandement les deux femmes. Un soir finalement, elles atteignirent une étendu gelée qui devait être un lac. Prudemment, elles s’aventurèrent dessus et voyant que le sol était assez solide, elles continuèrent à progresser. C’est alors, que le cri sonore et grave d’une créature se fit entendre dans le vent. A cause de celui-ci, il était impossible de savoir d’où le son provenait et elles avaient l’impression d’être encerclé.
Leurs cœurs battaient à cent à l’heure mais, elles tentaient de localiser leur ennemi afin de pouvoir se défendre. C’est alors que Lisye aperçut une ombre dans la neige qui tourbillonnait au vent et elle la montra a Arwina qui se raidi. Depuis que Lisye avait brisé son épée chez les Nains, elles avaient convenue de ne pas en reprendre une car il semblait, que ce genre d’arme réveillait sa marque donc, Lisye ne possédait qu’un arc pour se défendre. L’ombre continuait de se rapprocher avec une souplesse qui n’avait rien d’humain même en apparence. Puis, la créature fit un bond en avant et Arwina poussa Lisye sans ménagement sur le côté pour lui éviter le choc. Quand elle se releva, elle vit Arwina faire face à une créature monstrueuse.
Cet animal fit penser à Lisye à un croisement entre un homme et un énorme chat. Il se tenait sur ses pattes arrière nettement félines et pourvues de longues griffes comme sur ses pattes avant. Cet ennemi avait une queue, des oreilles de chat ainsi que des moustaches et des yeux brillants. En ce qui concernait le torse, il faisait penser à celui d’un homme bien que trop poilu. Arwina se battait épée à la main contre cet animal plus grand qu’elle, se protégeant de ses griffes redoutables. Lisye assistait à ce combat sans rien pouvoir faire n’étant pas suffisamment armée et sa vue étant trop troubler par la neige pour pouvoir utiliser son arc. C’est alors qu’elle vit l’épée de l’Elfe s’enflammer, elle devait vraiment être en mauvaise posture pour devoir recourir à ses pouvoirs. Par un bond agile et souple, elle s’éloigna de la créature et planta son épée dans la glace qui se brisa. L’animal tomba alors dans l’eau du lac ainsi libéré et il se débattait pour pouvoir regagner le sol de glace. Cependant, de par son corps, il n’arrivait pas à nager et ses cris d’angoisses brisèrent le cœur de Lisye qui rejoignit son amie. Après avoir constater qu’elle n’avait rien, elle observa l’animal qui se débattait toujours.


« -Qu’est-ce que c’est ? Demanda t’elle.
-Je l’ignore ! Répondit essoufflée Arwina. Mais ça ne sera bientôt plus rien ! »


Arwina regarda son ennemi se débattre mais Lisye souffrait à l’intérieur. Elle ne comprenait pas pourquoi mais des larmes montèrent à ses yeux à ce spectacle. Alors, sans s’en rendre compte, elle se rapprocha du trou où était tomber la créature.

« -Lisye qu’est-ce que tu fais ? Demanda t’elle en la rattrapant par le bras. Ne t’approche pas c’est dangereux !
-Il faut le sortir de là ! Déclara t’elle. Je l’entends crier à l’intérieur de moi, c’est horrible ! Il faut que je l’aide !
-Lisye non ! C’est peut être un sortilège, ne t’approche pas plus ! »


Mais elle n’eu aucun pouvoir sur Lisye qui était déjà au bord du trou. C’est alors qu’elle la vit tendre sa main a la créature qui avait réussit a s’accrocher sur le rebord mais pas a se sortir de là à cause du froid qui le paralyser. La créature posa ses yeux brillant sur Lisye qui lui souriait.

« -N’ai pas peur, je ne te veux aucun mal ! Tu nous as fait peur à bondir vers nous ainsi mais ce n’est pas une raison pour te regarder mourir ! Allez, prends ma main ! »

Arwina écouta son amie totalement stupéfaite par ce qu’elle avait l’intention de faire, comme ci ce monstre pouvait la comprendre. C’est alors, qu’a sa grande surprise, l’animal tendit timidement sa puissante main vers Lisye qui y glissa la sienne avec délicatesse. A ce moment là, l’Elfe cru que son cœur allait exploser par cette scène, Lisye était en train de jouer avec sa vie qui était si précieuse pour leur monde. Lisye n’écoutait même plus les exclamations de son amie qui était terrifiée. Doucement et fermement, elle aida la créature à regagner la terre ferme sans cesser de lui sourire pour ne pas l’effrayer. A quatre pattes sur le sol geler, la créature lâcha la main de Lisye et se redressa de toute sa hauteur menaçante face aux deux femmes.

« -Lisye recule doucement à présent, sans geste brusque ! Un seul coup et il pourra t’arracher la tête ! »

Mais Lisye n’écoutait toujours pas fasciner par le regard de la créature qui lui faisait face. Elle ne savait pas pourquoi elle l’avait aidé mais, elle n’avait pas pu supporter l’idée de le laisser mourir ainsi alors qu’il était chez lui. La créature leva alors une de ses pattes griffues et la posa avec délicatesse sur l’épaule de Lisye. Arwina se senti défaillir car, un geste minime et son amie aurait le cœur transpercer. Lisye posa alors sa main sur celle de la créature sans peur dans les yeux, sa marque se mit alors à briller à travers son gant et la créature se vit entourer de la même lumière.
Quand celle-ci se dissipa, la créature avait disparut et Arwina regardait de toute part pour savoir où cette menace se trouvait.


« -Bon, il est parti ! On a eu chaud sur ce coup là mais bon, loin des yeux loin du cœur comme on dit !
-Tu te trompes Arwina ! Affirma Lisye qui était de dos par rapport à l’Elfe. Il est toujours ici !
-Quoi mais où ? »


C’est alors que Lisye se retourna et qu’Arwina remarqua quelque chose dans ses bras. Regardant de plus près, elle distingua une boule de poils blanche grosse comme un melon, avec de petites oreilles de chat noires, une queue fourchu, de petites ailes dans le dos et des yeux brillant de malice. Elle s’approcha donc de son amie et regarda plus attentivement sa prise qui lui sauta au visage la faisant tomber en arrière. Arwina pensa tout de suite à une attaque mais, l’étrange boule de poils la câlinait.

« -Lisye ! Retire moi ce truc tout de suite ! »

Lisye alla donc s’emparer du « truc » en question en retenant un rire devant la scène comique qui s’était joué sous ses yeux. Arwina en profita pour se relever en lançant un regard noir à la boule de poils qui se cacha dans les bras de Lisye en pleurant.

« -Tu le savais n’est-ce pas ?
-Qu’est-ce que je savais ?
-Que ce monstre n’était pas ce qu’il semblait être !
-Non, je l’ignorait totalement mais il y avait quelque chose dans ses yeux qui a atteints mon cœur et je me suis retrouver être incapable de le laisser mourir.
-Tu vois des choses que je ne vois pas mais, hors de question de l’emmener avec nous Lisye !
-Quoi ? Mais il est tout seul et si mignon !
-Lisye ne me fait pas un caprice d’enfant gâté. Je te dis de le laisser ici !
-Mais…Regarde le ! »


Disant cela, elle le tendit devant son amie à bout de bras et la boule de poils lui fit ses yeux doux et trognon.

« -Lisye, tu sais même pas ce que c’est !
-Peut être mais c’est un ami à présent !
-On ne peut pas être amis avec un Rosario ! Ce n’est pas ça vrai forme ça mais bien celle du monstre que l’on à combattu ! Ce n’est pas un animal perdu mais une dangereuse créature !
-Comment il fonctionne ?
-Je ne sais pas trop ! Tout ce que l’on raconte sur cette créature c’est ces vers : Mignon en forme de rond, terrifiant une fois géant !
-Ma marque l’a fait redevenir mignon donc je pense qu’elle veut qu’il reste avec nous !
-N’utilise pas ce prétexte avec moi, ça ne marche pas ! Non mais tu te vois le surveiller ? »


En disant cela, elle regardait le Rosario qui volait autour d’elle a vive allure, en tout sens sans but précis et qui l’agaçait au plus haut point.

« -Bien sur ! Nous sommes amis, il sera sage !
-Dans ce cas, enferme le dans un sac il m’énerve ! Céda Arwina. »


Lisye souria à son amie qui avait finit par céder et Arwina eu l’impression d’être une mère qui venait de céder au caprice de sa fille. Le Rosario tournait toujours autour d’elles en piaillant, il était vraiment incontrôlable et cela exaspérait Arwina.

« -Comment on va l’appeler ? Demanda Lisye amusée.
-Appel le Rosario et attache le et bâillonne le ! Quelle plaie ce truc ! »


Malgré le faite qu’Arwina le regardait d’un regard noir, le Rosario l’aimait beaucoup et se posa sur son épaule. Alors elle s’en saisit et le déposa dans les bras de Lisye.

« -Tu le veut, tu t’en occupe !
-Ne sois pas si méchante Arwina ! Regarde le, tu le fais pleurer !
-Je t’en prie, il y a longtemps que je ne suis plus une enfant !
-Oui et tu n’en à même pas garder l’âme, ne serais-ce qu’un morceau et c’est bien dommage.
-C’est la faiblesse des humains !
-Les Elfes ne savent donc pas s’amuser ? Je vous plaints d’être toujours si sérieux !
-Lisye tu trouves que c’est le moment de plaisanter ? Dois-je te rappeler pourquoi nous sommes ici ?
-Parce que tu oses croire que je pourrais l’oublier ?
-Euh…Non, je ne voulais pas…
-Attends je te résume ! J’ai la reine maléfique à mes trousses ainsi que toute son armée des ténèbres, je dois traverser un désert de glace mortel en espérant atteindre le royaume des Elfes. Ajoute a ça cette marque qui me pourrit la vie, des pouvoirs dont j’ignore tout et une mission inconnue. J’ai oublié quelque chose ? »


Arwina ne répondit pas et baissa la tête consciente d’avoir était trop loin ce coup ci, s’était la première fois qu’elle entendait Lisye élever la voix, elle qui était toujours si douce.

« -Ce n’est pas parce que j’ai tout ça au dessus de la tête que tu changeras ma façon de penser et mon caractère.
-Je sais Lisye, excuse moi je ne voulais pas te blesser mais, tu m’as fait une sacré peur tout à l’heure ! »


C’est alors que Lisye se rendit compte qu’elle s’était emportée alors que son amie avait juste eu peur pour elle. Elle se défoulait juste sur le Rosario pour éliminer son stresse et elle ne l’avais pas comprit.

« -Non, c’est moi qui m’excuse, je m’emporte pour rien ! La pression devient dur ces dernier temps et ce petit monstre m’a fait sourire, je commençais à croire que ça ne m’arriverait plus ! »

Arwina comprit alors la situation. En effet, même si Lisye ne le laissait pas paraître elle avait peur et tout ça la dépasser grandement. Arwina se détendit, posa sa main sur la tête du Rosario et souria à Lisye qui lui rendit son sourire. Enfin, elles se remirent en route, le Rosario voletant devant elles, il leur indiquer la route.

C’est ainsi que guidée par leur nouveau petit guide, que Lisye et Arwina parvinrent à quitter Soria et retrouver la chaleur de la vie. Le Rosario n’avait pas cessé d’embêter Arwina pour son grand désarroi et qui déclenchait des fous rires a Lisye.
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MessageSujet: Re: Roman : Agisia Ciria (en cours)   Roman : Agisia Ciria (en cours) Icon_minitimeJeu 16 Mai 2013 - 11:02

VI – Beren


Après sa séparation houleuse d’avec Lisye à la cité des Nains, Beren suivait la piste qu’il avait trouvée. D’après ses connaissances en tant qu’Ange, il savait que la marque que possédait Lisye n’était qu’une partie de l’arme créer par sa race. En effet, Beren était le fils du roi des Anges et c’est lui qui avait permis la création de cette arme en prêtant sa puissance à son créateur. Il se rappeler encore de ce jour.
Le grand sage de son père était venu le réveiller dans sa chambre en pleine nuit en réclamant sa présence d’urgence. Surprit et curieux, le jeune prince avait donc décider de le suivre. Le sage lui avait déjà parler de son projet et il était emballer par celui-ci mais, il ne s’attendait pas à ce qu’il soit déjà a terme. En entrant dans l’antre du sage, il avait été émerveillé par la beauté d’une gigantesque boule de verre dans laquelle évoluer des volutes de fumée de plusieurs couleurs et d’une grande beauté. Autour de cette sphère, circulait des rubans d’incantation et sortilège puissant et lumineux, c’était un spectacle effrayant de puissance mais magnifique à la fois.
On lui expliqua alors que la sphère contenait tous les symboles de puissance alors que ça n’avait jamais été fait auparavant ce qui était déjà un exploit en soit. Le sage voulait donc en faire un symbole unique afin de faciliter son utilisation c’est pour cela qu’ils les avaient enfermer dans cette boule de verre. Ainsi, en la brisant, la marque magique serait créée et libérée. Alors, le jeune prince lui avait demander en quoi il avait besoin de son aide et le sage lui révéla son autre création : une épée. Elle était magnifique et imposante et elle fit briller les yeux du jeune prince et sourire le sage. Le prince avait tout de suite comprit ce que le sage voulait car, toute épée créer par les Anges devait être approuver par la magie d’un membre de la famille royale pour que sa puissance se libère.
Beren avait donc libéré la puissance de cette épée qui avait fait trembler tout le château et réveillait le roi qui vint les rejoindre. On lui expliqua donc ce qu’ils avaient créé depuis si longtemps. Le roi fut emballer et impressionner mais, il refusa qu’on libère le symbole magique car, cela était trop dangereux a son goût. Plus tard, Orialiss était apparut et le sage avait brisé la sphère de verre. Le prince, qui était là à ce moment là, avait vu ce symbole s’envoler dans la nature tout comme l’épée qui prit un chemin différent. En mourrant, le vieil homme lui avait avoué que la marque reviendrait à une personne digne et de cœur pur.

C’était donc à la recherche de cette épée qu’était Beren car, la marque il savait qui la possédait. Cependant, cette lame semblait impossible à localiser pourtant, il avait ressenti une fois sa puissance donc, il ne comprenait pas pourquoi elle lui échappait ainsi. Le temps se faisait pressant et la posséder pourrait déterminer l’issus de ce combat.
Beren avait déjà parcouru tout Humilia de long en large et en travers mais sans mettre la main dessus et ça en devenait rageant. Finalement, il dû reconnaître que ce qu’il chercher devait se trouver dans le royaume d’Elfasie, c’était la seule solution. Dans ce cas, il comprenait pourquoi les Elfes voulaient tant Lisye ! Ainsi ils rassembleraient les deux morceaux de l’arme toute puissante et pourraient instaurer leur règne sur Agisia Ciria. Lisye était bien trop naïve pour se rendre compte qu’ils voulaient la manipuler, il devait donc partir à sa recherche et empêcher les Elfes d’arriver à leurs fins aussi facilement. La jeune femme avait pu garder sa liberté en refusant son allégeance au roi des Nains mais avec les Elfes, ce serait autre chose. En effet, le roi Hurias était un homme très puissant puisqu’il arrivait à cacher son royaume à la reine maléfique. Décidément, cette humaine lui apportait beaucoup de souci mais inconsciemment, il avait envie de revoir ses yeux bleus profonds pleins de vie.
Se trouvant à l’extrême Ouest d’Humilia, Beren fit faire demi-tour a son cheval en direction de Phantia qui était la destination qu’avait choisit Arwina. Arrivé à Harch, il fit un arrêt pour se reposer ainsi que sa monture tout en prenant des renseignements sur ce qu’il s’était passé. On racontait que l’armée maléfique était à la recherche de quelque chose qui lui avait échappé. La reine était folle de rage et avait envoyer ses soldats autour de Soria.


« -Soria tu dis ! Fit un homme dans l’auberge. Qu’est-ce qu’elle espère trouver là bas ?
-Je l’ignore mais rien ne vit là bas ! Ce désert apporte la mort ! »


C’est ainsi que Beren comprit qu’Arwina et Lisye s’étaient engagé dans le dangereux désert de Soria, sûrement pour échapper à l’armée maléfique. Elles devaient être folles pour avoir fait ça et Beren ne le comprenait pas. En se servant de ses pouvoirs, il constata qu’elles étaient toujours vivantes et sur la bonne route pour quitter cet endroit. De plus, il y avait une autre présence avec elles qu’il ne pouvait pas déterminer et qui semblait leur indiquer leur route. Beren pensa qu’elles avaient trouvé un compagnon de route. A cette pensée, le rouge lui monta aux joues imaginant un homme aux côtés de Lisye en permanence. Il ne comprenait pas pourquoi il réagissait ainsi mais aux vues des regards que lui lancer les personnes dans l’auberge, il préféra se retirer dans sa chambre.
Assis sur son lit, Beren tentait de faire le point sur ce qu’il se passait en lui. Il avait envie de revoir Lisye. Non ! A dire vrai, il voulait être à ses côtés et pas uniquement la revoir mais, elle lui avait dit qu’elle ne l’attendrait pas et cela lui mina le moral. Beren était perdu dans ses pensés, incapable de comprendre qu’il était amoureux. En effet, il n’avait jamais ressenti ce sentiment et était incapable de le reconnaître. De plus, comment pourrait-il penser à cela alors que Lisye n’était qu’une simple humaine à la vie ridiculement courte comparé à la sienne ? Finalement, il parvint à s’endormir d’un sommeil agitait dans lequel il rêva de Lisye bercé par sa voix qui résonnait en lui.

Quand il se réveilla ce matin là, Beren s’attendait presque à trouver Lisye a ses côtés ce qui le troubla d’avantage. Il s’énerva contre lui-même pour ne pas réussir à se maîtriser mais en réalité, il s’en voulait d’être aussi loin d’elle, il aurait dû lui parler quand elle lui en avait donné l’occasion. Il avait été idiot de ne pas le faire, à présent il était trop tard, elle ne comprendrait sûrement pas. D’ailleurs pourquoi pensait-il à cela tout d’un coup ? Lui qui n’avait jamais fait attention a qui que ce soit se retrouver à redouter la réaction d’une simple humaine. Un tourbillon de sentiments et de questions se bousculait en lui si bien, qu’il se décida à se remettre en route afin de penser à autre chose.
Toujours aussi rapidement et en se servant de ses pouvoirs sur son cheval qui ainsi allait beaucoup plus vite, il atteignit Barko où il fit une nouvelle halte pour la nuit. Le lendemain, il parvint à franchir la chaîne de montagne de l’Est d’Humilia pour enfin atteindre Phantia en ruine.
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MessageSujet: Re: Roman : Agisia Ciria (en cours)   Roman : Agisia Ciria (en cours) Icon_minitimeJeu 16 Mai 2013 - 11:03

VII – Une traversée


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